Tu ne vas pas sauver la planète avec ton déo fait maison…
Ca sert à rien tous tes trucs…
Tu veux retourner à l’âge de pierre?… (variante: de la bougie)
Tous ces éco-gestes, cette mode du zéro déchet, c’est juste pour faire culpabiliser l’individu…

Et le fameux… “C’est un truc de bobo !”

Les autres

Pour faire suite à ma réflexion d’il y a quelques semaines sur les freins au changement, car après les habitudes, voici… les autres!

Les freins au changement : C’est qui les autres?

L’autre c’est aussi celui qui te décourage en se moquant de toi et de tes nouvelles habitudes, en pointant du doigt l’inefficacité de tes actions d’un point de vue mondial. Celui qui te dit que ce que tu fais c’est peanuts, que tu ne vas pas sauver la planète et changer le système avec ton déo maison (tu le sais bien, ça ne sert à rien de le répéter).

C’est celui ou celle que tu ne vois pas et qui balance ses canettes dans le fossé, ses mégots, ses gravas, la merde de son chien méticuleusement ramassée et mise dans un sac en plastique (sisi!). Celui ou celle qui sape ton moral et ta motivation les jours où tu as moins d’énergie, où tu passes trop de temps sur les réseaux sociaux et pas assez avec les personnes qui te ressourcent et te boostent.

Mais c’est aussi celui ou celle avec qui tu vis, qui ne t’encourage pas dans tes changements comme tu le voudrais. Qui n’agit pas exactement comme tu le voudrais, qui met sur la table des brownies ultra-sucrés à l’huile de palme alors que toi, tu as passé des heures sur internet pour trouver une recette potable pour faire des biscuits sains sans sucre, sans gluten, sans additif (#cestduvécu).

C’est ça aussi, changer pour un comportement plus écologiste, c’est prendre conscience de ce qui se passe avant les autres. Et c’est difficile.

les freins au changement, les autres

Les freins au changement : Comment faire?

J’ai adopté les 4 accords toltèques pour y surmonter. Attention c’est la minute développement personnel, yeahhhh !

Enfin… adopter, c’est vite dit! J’essaye de les adopter. Je ne les applique pas à 100% (loin de là) et j’ai des gros moments de parano, de langue de p…, de doute et de flemme, mais souvent, ils me sauvent la mise. Je travaille pour y penser avant de m’énerver haha!

Tu peux lire le bouquin si tu veux, sinon voici un petit mémo illustré pour te souvenir des 4 accords.

les 4 accords toltèques

Par exemple, pour le zéro déchet, les réactions négatives sont variées, allant de la moquerie à la peur. J’ai entendu toutes sortes de choses. Et le pire c’est que certaines sont vraies. Non, diminuer ses déchets ne sauvera pas la planète et notre société. Cela ne suffira pas. Mais c’est un début. Insuffisant sûrement mais indispensable. C’est comme une séance d’échauffement vers l’autonomie.

Faire en fonction de notre envie, de nos besoins, de notre ressenti

Pour ma part, si je n’achète quasiment plus de fringues neuves c’est parce que je vois directement les conditions de travail imposées aux hommes et aux femmes pour la réalisation de cette fringue. Si je ne mange plus de viande, c’est parce que je visualise (super-bien pour le coup) la vache qui se dirige à l’abattoir. Je ne dis pas que tout le monde doit/devrait le voir, mais moi je le vois et je ne veux pas y participer. Alors je m’abstiens le plus possible d’acheter neuf, je m’abstiens de manger de la viande. Mais le problème c’est que cela est parfois mal perçu, jusqu’à être vu comme un comportement de provocation, de supériorité pour certain·e·s, d’infériorité pour d’autres. Je t’assure. D’où l’application directe de l’accord “N’en fais pas une affaire personnelle“.

Mais si je suis tout à fait consciente que mes petits gestes ne suffisent pas, je suis aussi très consciente que je ne souhaite plus participer à cette société de consommation qui nous détruit. Certain·e·s ici s’empresseront de pointer du doigt mes incohérences pour dénigrer mes faits et gestes mais ce n’est pas grave, qui a dit que j’étais un être spirituel cohérent et stable?? ^^

Pour conclure, je fais ce que je fais, pas pour répondre à une mode, pas pour être dans une nouvelle tendance. Non je fais ce que je fais car c’est moi.

 

Que ce soit dans sa sphère personnelle directe ou via les médias, il y aura toujours quelqu’un pour te dire que tu en fais trop ou pas assez.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir c’est : 

les autres, on s’en fiche!

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