Inktober 2019 – partie 1

Inktober 2019 – partie 1

C’est la 3e année que je participe au challenge Inktober. Le concept est simple. Une liste de 31 mots est mise à disposition et chaque jour, chacun·e est invité·e à dessiner selon ce mot. Jake Parker, dessinateur lui-même, est à l’initiative de ce projet. Il publie la liste officielle.

Initialement, le dessin doit être réalisé à l’encre, sans croquis. Mais chacun fait ce qu’il veut finalement!

Je mélange le feutre, les crayons de couleur et aussi l’encre de chine à la plume et au pinceau (que je redécouvre).

On peut retrouver aussi de nombreuses autres listes selon des thèmes différents. Dans la liste de Jake, il n’y a pas de thème commun. Cette année, j’ai décidé de reprendre sa liste, en prenant comme fil conducteur les plantes.

Pourquoi les plantes? déjà parce que j’aime bien ^^, ensuite parce que mon automatisme est de dessiner des visages (de femmes). Donc pas de visage pour cette année, essentiellement des plantes.

Souvent les mots choisis se rapprochent d’un univers un peu dark et fantasy, donc pas forcément mon univers. Je trouve cela très intéressant de les réinterpréter. Et ça me fait vraiment sortir de mes habitudes.

Nous sommes à mi-parcours du projet. J’ai pris un petit peu de retard. Ce week-end je participais à un parcours d’artistes et j’avoue que j’ai eu la flemme de m’y mettre. Je rattrape petit à petit mon retard.

Je partage (+/-) quotidiennement mes dessins sur ma page Facebook, à la fin du mois je les mettrai tous sur le blog. Je les mettrai surement en vente, à prix riquiqui.

Et toi, tu y participes aussi ?

La recette du burger végétarien rapide à faire

La recette du burger végétarien rapide à faire

J’avais déjà illustré cette recette il y a des années mais je l’ai refaite version 2019 pour un devis. Alors tant qu’à faire, je la partage ici :-). Voici la recette du burger végétarien version “express”!

C’est une recette hyper facile et rapide à réaliser. Le top est d’augmenter les proportions pour en faire beaucoup beaucoup et les congeler.

Conseils préparation

  • Avant je ne mettais pas de lait, mais en rajoutant un peu de lait au mélange, le tout est beaucoup plus moelleux.
  • C’est une recette de base, on peux y mettre des restes de légumes cuits à la place de la carotte, des oignons,  avec ou sans fromage. Si j’utilise des reste, je mets tout dans le mixer.
  • Si ton mélange est trop liquide, tu peux ajouter de la farine.

Conseils cuisson

  • Pour cuire dans une poêle en inox, et éviter que cela colle, bien faire chauffer l’huile avant de placer la nourriture.
  • Pour éviter de démolir le burger quand tu le retournes, cuire à feu doux bien longtemps sans y toucher, le temps que la partie en dessous se “solidifie”. Retourner avec une spatule métallique (sauf si ta poêle a du téflon) glissée en dessous.
  • Autre moyen de cuisson : 20 min au four, pas besoin de retourner.

Conseils congélation

Tu peux congeler les burgers, pour cela,  bien les étaler sur une feuille de papier cuisson. Une fois congelés, tu les mets dans un récipient (boite ou bocal). Ainsi, tu pourras les prendre un à un très facilement, ils ne seront pas collés.

Bon appétit!

 

Illustration pour la Journée mondiale des réfugié.e.s

Illustration pour la Journée mondiale des réfugié.e.s

J’ai réalisé l’illustration pour la communication de la Journée mondiale des réfugié·e·s du CIRÉ asbl. Lors cette journée cette année, les femmes artistes réfugiées sont mises à l’honneur. L’idée est de représenter :

  • la création féminine;
  • la force et le combat;
  • l’esprit festif tout en ne minimisant pas les épreuves endurées et vécues.

Journée mondiale des réfugiées. illustration Marina Le Floch

Voici l’illustration finale. Les mises en page de l’affiche et des documents de communication ont été faites en interne, par le graphiste du Ciré asbl.

Comme cette demande m’a grandement inspirée :-), je me suis laissée allée à réaliser quelques illustrations en plus, juste pour le plaisir!

Illustration Marina Le Floch

Le début d’une série?

Illustration Marina Le Floch

Les illustrations au stade de croquis

Et si on travaillait ensemble?

Envie de travailler avec moi? N’hésite pas à me contacter pour un devis ou demander des informations!

Geste écolo 114 : le masque anti-poux

Geste écolo 114 : le masque anti-poux

Ils sont là! Les pouuuuux au secours!

Jusqu’ici mes filles sont passées au travers et je me disais chouette, ce ne sont pas des têtes à poux, on va être relax de ce côté. Que nenni! Depuis un an, ils reviennent régulièrement. J’ai la chance d’avoir des enfants dans des écoles différentes, ce qui fait 2 fois plus de chances d’en avoir! J’ai aussi la chance (pour de vrai cette fois) d’avoir des enfants très câlines, ce qui fait qu’elles me les refilent allègrement. Merci, fallait pas.

Il existe toute une gamme de produits anti-poux sur le marché, mais peu de produits sont vraiment naturels, je ne parle même pas des produits avec des insecticides. Il m’est arrivé d’en mettre, en me disant que c’était exceptionnel… mais non, ça devient assez récurrent. Je ne veux pas mettre de produits cracra sur le crane de mes filles, là tout près de leur nez, yeux et juste au dessus de leur cerveau. Pas régulièrement. Et le prix… tu as vu le prix des produits? Entre 15 et 20€ le flacon… Les poux se moquent des revenus de chacun, l’industrie pharmaceutique aussi. Je serais curieuse de savoir le coût réel de fabrication par litre des produits.
Et j’ai un message aussi pour les fabricants : arrêtez de mettre des peignes systématiquement avec les flacons!!! C’est si difficile de le donner sur demande?

Alors moi j’ai une recette (enfin moi… je ne suis pas la seule!), plus naturelle et moins chère. Bon certes, c’est plus long, ça sent plus et ça mousse moins mais c’est tout autant efficace que les autres produits. Alors, soyons honnêtes, les poux reviennent mais ils reviennent aussi avec les produits caca beurk. Dès qu’il y a des enfants, il y a des poux.

la recette

Je fais toujours un peu au pif (faut pas se mettre trop de contraintes dans la vie). Les doses sont à adapter en fonction de la longueur des cheveux.

  • 3 c.à soupe d’huile de coco
  • 2 c. à soupe d’huile de neem
  • 5 gouttes d’huile essentielle Lavande fine
  • 5 gouttes d’ huile essentielle Tea tree

L’huile de coco et l’huile de neem on la même consistance : à température ambiante, elles sont un peu, voire complètement solides. Il faut les chauffer doucement au bain-marie.
J’applique le mélange sur la tête et je laisse minimum 1h. Certain.e.s diront qu’il faut laisser beaucoup plus longtemps, mais moi, franchement, avec mes filles, j’y arrive pas! Au début je préparais beaucoup d’huile, maintenant, j’ai divisé par 3 la quantité. Les cheveux ne sont pas imbibés d’huile mais enrobés, c’est aussi efficace.

Passer méticuleusement le peigne à poux trempé régulièrement dans du vinaigre. Essuyer avec un tissus (moi je prend du papier toilette, je me suis donnée le droit d’utiliser du jetable pour cette situation ;-)).
Laver, bien laver, genre 2 fois, tant pis pour le nopoo.

Tu peux aussi retrouver la recette et l’explication de la famille presque Zéro déchet.

Et puis après, il n’y a pas de secret. S’il y a attaque de poux, recommencer 3 jours après (bon courage) et le faire régulièrement en prévention (bon courage aussi). Je passe le peigne matin et soir aussi pour couper l’herbe sous les pattes du pou qui voudrait s’installer…

Sur l’image j’ai représenté ma fille sereine et heureuse… Evidemment, ce n’est pas du tout comme cela que ça se passe dans la vraie vie, c’est plutôt tirage de tête et grimaces. Comme tout le monde non?

 

Verduriser un talus… de terre sableuse

Verduriser un talus… de terre sableuse

Cela va faire bientôt 3 ans que nous sommes installés dans notre maison en habitat groupé. La construction a été une épreuve pour nous et tous les problèmes ne sont pas encore résolus. Aujourd’hui, je voulais partager notre expérience Talus (wouaiiii trop fun ma vie !). Nos maisons sont construites en hauteur. Il y a 3 pentes devant. Une était déjà présente avant la construction, la végétation était donc là et les deux autres ont été refaites… avec de la terre hyper sableuse et des gros graviers !! Merveilleux !

Le talus qui ne voulait pas rester en place

L’année 2016 a été particulièrement pluvieuse. Mais vraiment vraiment pluvieuse. Vraiment hein. Il pleuvait tellement que notre talus se faisait la malle dans la rue.

Nous avions donc ce talus dégoulinant et il pleuvait sans discontinuité. Heureusement, à cette époque, les fuites d’eau dans la maison n’étaient pas encore apparues. Holà doucement les surprises, il faut savoir les savourer.

La méthode

Dans un premier temps, nous avons mis une bâche, ravis que nous étions de recouvrir l’avant de notre terrain par un film plastique immonde, tu imagines bien! Un pansement. Les dégâts ont diminué mais l’eau réussissait à continuer d’embarquer du sable. La coquine.

Nous avons attendu novembre pour planter des espèces locales s’adaptant à la situation et aux besoins: sable, terre avec peu de nutriments, plein soleil, plantes capables de développer un système racinaire important pour stabiliser le sol. Nous avons reçu de précieux conseils de la part d’EcoFlora et sommes revenus avec une trentaine de plants : des petites vivaces locales bien courageuses et des petits arbustes. Les planter au mois de novembre leur donne plus de chance de résister que si on les plante au printemps. Nous avons complété avec des plants récupérés à gauche et à droite.

Gestes écolos / Marina Le Floch

Les premières années, ce n’était pas folichon. Il a fallu attendre. De plus nous ne pouvions enlever la bâche, le sol étant encore trop instable. Au printemps dernier, nous avons fini par l’enlever petit à petit avec un possible risque de dégâts liés aux averses. Il n’y en a pas eu. Tu te souviens… c’était la sécheresse (hahaha)! On enlevait une partie, on recouvrait la terre, pardon, le sable de compost au fur et à mesure (merci les toilettes sèches pour la matière) et on plaçait une planche pour éviter que tout dégringole.

Sous la bâche il y avait des petites pousses en mode super Warrior qui perçaient malgré les mauvaises conditions.

Ce printemps, il n’y a plus du tout de bâche, c’est donc l’explosion! Ce n’est pas encore au top mais les plantes en moins de 3 ans ont bien proliféré et c’est un peu la surprise quand quelque chose pousse car on ne sait jamais trop ce que c’est et d’où ça vient. Surtout que l’année passée, j’ai balancé en toute discrétion d’anciennes graines à la volée.

L’année prochaine, un nettoyage sera sûrement nécessaire pour y mettre un peu d’ordre, mais tout en gardant un aspect nature.

Ici, une autre partie. Il reste encore des endroits sableux. Le coin a été réalisé avec des chutes de bois de la maison. La boite aux lettres est de récup 😉

Nous étions vraiment démunis devant ce talus « dégoulinant » mais à force de patience et de plantes, il est maintenant en très grande partie stabilisé. Cette partie “morte” voici 3 ans, grouille de vie maintenant. Les abeilles viennent y butiner, les insectes s’y promènent et quelques oiseaux s’y posent !

Conseils

  • Si vous êtes amenés à modeler une pente sur votre terrain, gardez de la terre arable pour la recouvrir;
  • si besoin placer une bâche et y faire des trous pour planter au plus tôt;
  • planter les plants en rajoutant du compost, bien arroser;
  • enlever la bâche au fur et à mesure et placer des grosses planches en travers et en quinconce pour éviter que tout ne s’effondre;
  • acheter des plantes locales qui s’adapteront mieux au climat et qui se débrouilleront toutes seules;
  • planter des vivaces, elles sont super courageuses!
  • récupérer des plantes dans les bourses aux plantes;
  • ne pas perdre espoir!
Et pour l’autre talus, le projet est d’y planter des aromates pour faire un petit lieu “incroyables comestibles“… à suivre donc !
Comment verduriser un talus sableux ?

Pin It on Pinterest