Mais en fait, tu fais quoi? (suite)

Mais en fait, tu fais quoi? (suite)

Dans mon article précédent (qui date, oui , effectivement), je présente mon activité professionnelle concernant le graphisme et l’illustration. Aujourd’hui, voici une autre facette de mon activité, toute aussi importante !

Cette facette est beaucoup moins technique que le graphisme et l’illustration sur commande, c’est pourquoi j’ai eu longtemps du mal à me présenter professionnellement sous cet angle. Finalement, la créativité, c’est ma passion, mon passe-temps, mais aussi mon métier. Que demander de mieux ?

Autrice-illustratrice

En avril 2019, mon livre  “100 gestes écolos qui vont changer le monde” est paru aux Editions Larousse. Mon but professionnel n’est pas de travailler pour l’édition en tant qu’autrice, mais comment refuser une telle proposition ? ^^ Un grand nombre de personnes me connaissent par ce livre, mais il ne s’agit pas de mon activité principale. Cependant, l’aventure a été tellement exaltante et l’écho que j’entends des lecteur·trice·s est tel que j’ai bien envie de recommencer ! Mais surement dans d’autres conditions. C’est dans mes projets mais ce n’est pas prioritaire. En effet, écrire et illustrer un livre est extrêmement long et… épuisant ! Alors, comme pour le premier, je le fais sans (trop) de pression, advienne ce qu’il pourra.  J’ai bien quelques sujets en tête, cela me prendra le temps qu’il faudra.

Être publiée pour moi,  c’est la cerise sur le gâteau!

Depuis un an, je m’éclate à la diffusion en sortant complètement de ma zone de confort !

  • Intervention à la radio
  • Une interview filmée,
  • Des ateliers de présentation à l’école de mes filles.

Et pourtant, une chose est certaine, je n’aime pas parler en public. Mais on n’a qu’une vie, il faut tester et essayer ! Et je suis tellement heureuse de partager avec d’autres personnes.

peintre

Oui peintre. J’ai toujours refusé de garder la peinture comme “un loisir”. La peinture est bien plus qu’un loisir, elle est vitale pour moi. C’est ma bulle de ressourcement. Je ne travaille pas sur commande, je suis mon intuition. Je passe des heures à peindre calmement. Je l’ai délaissée des années (surtout après la naissance de ma première fille) mais j’y suis revenue avec plus d’ardeur et d’enthousiasme.

Depuis quelques années ma façon de peindre a beaucoup évolué dans le lâcher prise. Alors que je m’échinais à peindre de façon réaliste, j’utilise maintenant beaucoup plus les sensations, les émotions.

Mes sujets n’ont pas changé, je peins des femmes et des éléments de la nature, c’est la technique qui a changé. De l’acrylique je suis passée à la peinture à l’huile pour revenir à l’acrylique mais en utilisant des collages, du papier, du tissu…

J’ai exposé auparavant, moins maintenant, même si cela reste toujours un plaisir. Toutes mes peintures sont disponibles à la vente.

J’aime la peinture sur tous les supports. Le bois, le papier, la toile. J’aime peindre en petit mais aussi en grand. J’ai suivi une année de peinture décorative, un de mes meilleurs souvenirs de formation. J’aimerais retourner à cela, ça viendra !

 

Marina Le Floch peinture
Marina Le Floch peinture

Voilà donc le tour de mes activités :

  • le graphisme ;
  • l’illustration sur commande et artistique ;
  • l’accompagnement graphique ;
  • l’écriture ;
  • et la peinture!

Je n’ai pas trop le temps de m’ennuyer donc !

Mais en fait, tu fais quoi?

Mais en fait, tu fais quoi?

On me demande souvent ce que je fais exactement. Ce n’est pas forcément évident puisque ce que je fais est très varié et touche plusieurs domaines !

Voici donc un explicatif du travail que je réalise. Tout ceci n’est pas figé, bien évidemment!

Je fournis un service d’illustration et de graphisme, ensemble ou séparément.

Je travaille essentiellement pour l’impression papier. Ces projets peuvent bien entendus être diffusés sur le web mais je ne suis pas webdesigner ou webmaster. En effet, je ne fais pas de sites internet, que ce soit au niveau technique ou au niveau graphique.

 

Illustration

Je traduis des concepts, des valeurs, des situations, des informations sous forme d’illustration. C’est bien ma spécialité. J’ai travaillé en tant qu’employée plus de 10 ans à créer des outils pédagogiques pour des publics ne sachant peu ou pas lire le français. Je dessine de façon à ce que les messages soient compris par un plus grand nombre de personnes possible, en faisant très attention à la façon dont les illustrations pourraient être interprétées. Parfois, il faut recommencer jusqu’à la bonne représentation pour qu’elle soit la plus universelle possible.

Ces illustrations peuvent se retrouver dans :

  • un livret de recettes;
  • un photolangage © pour inciter la parole;
  • une affiche pour expliquer un concept technique ou une procédure administrative;

Mais je réalise aussi des illustrations pour accompagner des articles, des campagnes de promotion d’évènements

Enfin, j’adore répondre à des demandes de particulier·e·s pour créer une illustration pour un faire-part de naissance, de mariage, une annonce

Mon style d’illustration est principalement en ligne claire et en aplats de couleur. Mais rien n’est figé.

Je réalise également des illustrations plus techniques, plus didactiques, comme des schémas par exemple.

Exemple d'illustration pour des fiches explicatives
Exemples d'illustrations pour un article pour le pélerin magazine

En graphisme

Le graphisme est une discipline qui consiste à créer, choisir et utiliser des éléments graphiques (dessins, caractères typographiques, photos, couleurs, etc.) pour élaborer un objet de communication et/ou de culture. C’est une manière de représenter. Chacun des éléments est symbolique et signifiant dans la conception du projet, selon les axes définis éventuellement avec d’autres intervenants du domaine de la communication, dans le but de promouvoir, d’informer ou d’instruire. (Wikipédia)

Et donc concrètement, ça donne quoi?

des supports de communication

Je reçois un texte, une idée, un projet et mon job est de le retranscrire sur des supports de communication, de lecture de façon la plus percutante/harmonieuse/lisible possible. Bref, donner envie de voir, regarder ou de lire. C’est un travail hyper varié puisqu’il peut s’agir de :

  • mettre en forme un outil pédagogique pour lequel j’ai réalisé des illustrations ;
  • réaliser une affiche, un dépliant, un folder ;
  • travailler uniquement avec des textes pour un rapport, une étude…
L'alimentation c'est aussi... illustration et mise en page
Affiche illustration et mise en page

Des identités visuelles simples

Je propose également de définir l’aspect graphique général d’une nouvelle entreprise, d’un·e indépendant·e ou d’un projet. Ce qui peut passer par  la réalisation :

  • d’un logo ;
  • de la recherche des couleurs, des typos adéquates…
  • de cartes de visites, d’un modèle de lettre, d’images pour les réseaux sociaux ;
  • d’une planche de style reprenant les différents éléments graphiques et leurs utilisations.

Mais attention, j’ai une spécialité! Je m’occupe plus particulièrement des projets qui communiquent beaucoup par l’illustration.  Je mets en avant les produits et les services proposés, par l’utilisation de l’illustration.

Planche de style pour un livret de recettes

Un accompagnement

Je suis très à l’écoute du de la client·e, j’aime partager mes expériences et je suis très consciente qu’on ne peut pas tout savoir. J’aime conseiller sur la manière de faire, de procéder, j’aime que les gens comprennent ce qu’ils font.

D’une part, je propose d’accompagner en indiquant des directions, en donnant des conseils : comment demander des prix, quels éléments sont particulièrement importants, relecture graphique…

D’autre part je peux prendre en charge différents aspects du projet liés à la communication : recherche de prix pour l’impression, suivit de l’impression, recherche de supports…

Voilà les principales facettes de mon activité professionnelle.

La prochaine fois, j’expliquerai les à-côtés de mon activité, qui sont tout aussi importants et surtout extrêmement complémentaires !

Confinement –  début, pendant, après

Confinement – début, pendant, après

Début

Les deux premières semaines de confinement, je n’ai pas réussi à bosser. Juste à finaliser quelques projets que j’avais en route. Je n’arrivais pas à réfléchir car je ne voyais pas de sens à mon travail. En même temps, j’étais tétanisée car je me voyais mal arrêter tout ce que j’ai entrepris.

Une de mes filles, dès le premier jour du confinement, a commencé à tousser. Beaucoup. Toutes les nuits. Allergie au pollen. Moi j’ai un problème à l’épaule qui me fait très mal. J’ai dû attendre le déconfinement pour avoir un examen médical: tendinite. Je n’ai pas fait une seule bonne nuit depuis début mars. Mon rythme est totalement décalé.

De plus, comme tout le monde, il faut une sacrée organisation quand on a les enfants à la maison et qu’on nous demande d’assurer leur scolarité tout en continuant à travailler…!

Pendant

Au bout de deux semaines, je me suis dit qu’il fallait y croire, continuer à bosser. Mais pas n’importe comment.  J’ai passé beaucoup de temps au potager, à observer notre jardin. Personne ne m’avait prévenu que c’était si addictif que de faire son potager! Quand j’ai repiqué mes semis, le matin je sortais en pyjama, tasse de café à la main pour savoir s’ils avaient passé une bonne nuit. Avant même de dire bonjour à mes enfants.

Et j’ai beaucoup réfléchi dans ce potager!

Au fur et à mesure que les jours passaient, entre la colère et la déception de la gestion de la crise par les gouvernements, j’ai affiné, dans mon coin, le pourquoi de mon travail.

J’ai repris du poil de la bête, j’ai travaillé ma communication, contacté plusieurs personnes, fixé des objectifs, planifié, organisé, tenté de canaliser les 100 idées qui me viennent en tête à la minute!

Après

Aujourd’hui, rien ne change par rapport au mois passé. Nous devons toujours assurer école à la maison et travail professionnel. Nous ne nous sommes pas précipités dans les magasins car nous n’y allons jamais de bon cœur et consommons peu.

Aujourd’hui, je crois que mon mode de vie sera encore plus réfléchi, recentré sur le local, l’ultralocal même. On a vu comment tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain, alors je crois qu’aujourd’hui plus qu’hier il faut vivre ses envies, ses rêves et faire de son mieux.

Nous sommes beaucoup à vouloir des changements, à vouloir nous reconnecter avec la nature, à retrouver du sens à ce que l’on fait. On se regroupera et on avancera, d’une manière ou d’une autre.

Si tu fais partie de ces entreprises, de ces personnes qui s’engagent professionnellement pour un monde plus durable et plus humain, si tu as besoin de communiquer sur ton projet avec des illustrations, je t’invite à me contacter par mail ou par téléphone. Nous discuterons de ton projet.

Je continue à travailler la présentation de mon travail. Tu peux voir dans le menu “réalisations” deux catégories: Illustrations et Supports de communication. J’ai regroupé les réalisations par style de  supports de communication pour que ce soit plus clair.  Comme mes projets évoluent, grandissent, je suis également en train de penser à une autre présentation des illustrations.

Bonne journée!

Bilan d’un an d’entrepreneuriat

Bilan d’un an d’entrepreneuriat

J’avais hâte de faire un bilan de ma première année d’entrepreneuriat ! Hé ben mon lapin, ça commence à partir en cacahuète!

Comment diantre faire un bilan actuellement?  Alors que la situation future est plus qu’incertaine. Je ne vais pas revenir sur ma situation financière, j’y reviendrai quand j’arriverai à me verser un salaire décent. J’y travaille!

Tous les matins depuis un mois je me réveille en me demandant si j’arrête les frais, si je lâche tout, si je cours m’inscrire au chômage ou si je tiens encore un peu, encore un mois, encore un an. C’est tellement brouillon dans ma tête, tellement confus que je n’arrive pas à faire un bilan de l’année écoulée. Paye ton titre accrocheur!
Non, je préfère revenir sur ce que j’ai appris, et finalement, c’est un peu comme un bilan (en mieux).

Il fallait que je sois dans le bain pour m’y frotter et avancer. Si mon expérience permet à d’autres d’avancer plus rapidement, tant mieux.

Je sais rédiger des devis

A chaque nouveau devis que je rédigeais j’avais l’impression que c’était le bon. Donc je l’enregistrais comme modèle. Mais au suivant, je changeais encore.
J’ai maintenant, un vrai modèle que je peux adapter. Dans un premier temps je suis partie de celui d’Elodie que tu peux avoir en t’inscrivant à sa fabuleuse lettre d’info. Et puis je l’ai changé au fur et à mesure. Idem pour mes factures.

J’y ai rajouté une page indispensable de conditions générales de vente (CGV) que je joins à chaque devis. Sans CGV, c’est un peu comme faire un saut en parachute sans vraiment vérifier son parachute. On croise les doigts, tant qu’il n’y a pas de soucis, ça va.

Ça fait un peu psychorigide les mentions légales, mais on n’est plus dans le bac à sable, on est entre pros. Donc, ça fait pro.

Je ne commence plus le travail sans signature de devis

Oui c’est la base tu me diras. Mais je fais tellement confiance dans les gens! Après un accord oral ou un simple mail de confirmation, je me dis que je vais commencer, comme cela, je vais bien gérer mon temps. Je vais prendre un peu d’avance, pour éviter de me retrouver dans le stress. Le travail sera fini dans les temps, tout le monde sera content et tout ira à merveille. Quelle erreur!

Voilà. Maintenant c’est fini. Après avoir eu plusieurs fois le cas de désistements ou de potentiels clients devenus subitement muets, j’ai décidé de ne plus commencer le travail tant que le contrat n’est pas signé et l’acompte versé. C’est marqué noir sur blanc dans mes CGV.
C’est difficile de prendre cette décision car je suis toujours dans le dialogue et que la confiance est une valeur importante pour moi, mais c’est une décision essentielle pour démarrer sur de bonnes bases.

Je dompte les différents droits

Oh my god, le truc que personne ne comprend, personne ne cerne, le truc que tout le monde interprète. Je sais quoi mentionner sur mes devis maintenant, je sais plus ou moins comment le calculer et comment le facturer. J’ai pu demander à des experts et je me suis rendu compte que le droit d’auteur restait parfois flou, même pour eux!

Edit de février 2021 : maintenant, il y a un article sur les différents droits!

Je divise pour mieux régner

Avec ce titre de paragraphe, je veux dire que pour clarifier mon offre, j’ai dû la scinder. Je fais de l’illustration, du graphisme et de la peinture. Je veux faire chaque activité de façon professionnelle. Hors de question de garder la peinture comme un loisir. J’ai 42 ans j’assume ! Mes 2 univers (illustratif et artistique) étant différents, je les ai scindés. J’avais peur de m’éparpiller davantage mais en fait, ma communication s’en trouve plus claire. Je ne touche pas les mêmes personnes mêmes si quelques une aiment autant mes illustrations que mes peintures.

Par contre ces deux activités font entièrement partie de ma personnalité et se rejoindront sûrement par moments.

Maintenant, je me rends compte qu’entre l’illustration et le graphisme, ce n’est pas tout le temps clair non plus, je ne m’adresse pas forcément aux mêmes personnes. Il me reste encore ici un travail de communication à faire.

Je cible

Dans mon activité d’illustratrice, par mon style, je cible mes client·e·s. J’ai appris à les définir, à imaginer mon client idéal comme on dit. C’est difficile de cibler quand on veut faire beaucoup de choses différentes. Mais j’ai aussi appris à cibler sans fermer la porte!

J’aide les entreprises ou associations actives dans les secteurs de l’écologie, du social, du bien-être à la réalisation graphique de leurs projets afin de mettre en valeur leur offre, d’adapter ou d’accompagner visuellement les textes pour en faciliter la compréhension.

Mais je ne ferme pas à la porte à:

  • l’édition: je souhaite toujours illustrer pour des magazines, des livres, des articles en lien avec l’écologie, le féminisme, le social, pour des livres scolaires, des albums jeunesse
  • la communication d’évènements culturels
  • la réalisation de faire-part pour les particulier·e·s
  • la diffusion des gestes écolos sur différents supports

Je sais que pour me faire voir, il faut que je me montre

Voilà, tout est dit dans le ce titre. En restant planqué·e, personne ne te voit, en te montrant, on te voit. C’est d’une telle logique et pourtant ce n’est pas facile à faire!  Depuis le début de l’année, je contacte des personnes, je me montre, je diffuse. J’ai fait des erreurs, mais je m’améliore. J’ai envoyé des books qui au final ne représentaient pas le travail que je souhaitais réaliser. J’ai envoyé des mails avec des fautes dedans (misère…) que j’ai corrigées par la suite.

J’ai également commencé à réseauter, et découvert que j’avais beaucoup d’idées reçues sur ce qu’était le réseautage. J’y reviendrai certainement.

Pour conclure

Ces mois passés, je me suis retrouvée devant une montagne de problèmes complexes à résoudre d’un point de vue organisation, administratif, législatif. Tous ne sont pas résolus mais j’avance. Toutes ces difficultés mettent à mal la pratique et la création. Comment rester sereine face à tant de tracas administratifs?

Mais surtout, actuellement, avec cette crise, comment planifier, comment prévoir? Comment se concentrer sur son travail quand on est très inquiet·ète pour ses proches? Comment rester confiant·e alors que depuis le début du confinement le travail devient de plus en plus rare? Comment envisager l’avenir quand on veut que rien ne redevienne comme avant?

Aujourd’hui je continue mon activité en écartant régulièrement les pensées sombres et d’échecs. Je veux faire mon maximum pour réussir. Je m’en voudrais de ne pas avoir tout tenté.  Je m’étais donné un an pour réussir, je vais m’en donner deux (et faire mon potager).

Ce confinement me permet de me poser encore plus de questions sur ce qui je veux faire et surtout, pour qui, pourquoi et comment je veux le faire.

Peinture décorative : flashback

Peinture décorative : flashback

Je me suis inscrite au Mooc “la fabrique de la décoration”, par curiosité et par intérêt. Pour info, un Mooc (prononcer mouuuc ) est un cours gratuit diffusé sur internet, souvent par cession.  

En y réfléchissant, j’ai toujours été attirée par la déco. En 1998 je suivais une année de peinture décorative à Nantes. Plus tard sur Bruxelles, j’ai commencé en cours du soir la décoration d’intérieur. Mais le prof ayant tendance à trop picoler, le cours n’était pas structuré et très sérieux, dommage. Ensuite, j’ai voulu faire de l’agencement de vitrines aussi. Aujourd’hui, je cherche des idées pour notre chez nous. Et surtout, dans la déco, ce qui m’intéresse, c’est la peinture ! sur les murs, les meubles, les tissus… partout !

Je viens de faire un petit retour en arrière sur ce que j’avais réalisé en peinture décorative. Que de souvenirs 🙂 Tout cela date de plus de 10 ans, parfois 20 !

D’avance, je suis désolée pour la qualité des photos, ce sont des scans de photos imprimées.

École de peinture décorative

À Nantes, j’ai appris les techniques de peinture en trompe-l’œil, les imitations de matière. Une de mes années de formation les plus passionnantes. Peindre et apprendre, 7h par jour, quel bonheur !

Marina Le Floch peinture décorative, persiennes
Décor de persiennes
Marina Le Floch peinture décorative
Marina Le Floch peinture décorative, butoir
Butoir sur porte imitation bois
Marina Le Floch peinture décorative,imitation bois
Imitation bois et moulures

Foire au vin (à jeun)

Avant cela, j’avais eu un job étudiant dans une grande surface commerciale à Rennes. Un des projets était de faire la déco de la foire aux vins. Un décor un peu à la chaîne mais bien sympathique à réaliser dans une bonne ambiance.

Marina Le Floch décoration foire aux vins
Des mètres et des mètres d’imitation pierre façon supermarché > rentabilité maximum!
Marina Le Floch décoration foire aux vins

Peinture sur meubles

J’ai aussi travaillé sur un trompe l’œil pour un meuble, mais étant novice, je pense que je me suis bien fait avoir ! Pas grave, j’ai supprimé cela de mon disque dur interne !

Marina Le Floch fausse mosaïque sur meuble
Imitation mosaïque et glacis sur meuble

Décors

J’ai peint une grande toile « jungle » (260cm x 130cm).

Marina Le Floch peinture déco jungle

En 2004, j’ai participé aux ateliers de la Zinneke parade.

Marina Le Floch peinture déco zineke

Réalisation de têtes de vaches en papier mâché et peinture.
Marina Le Floch peinture zinneka
Une abeille qui attend ses ailes.

Et aussi un décor peint, pour une pièce de Claude Semal – mais je n’ai pas de photo 🙁

Travailler avec un·e illustrateur·trice, la demande de devis

Travailler avec un·e illustrateur·trice, la demande de devis

Vous cherchez une personne pour  réaliser des illustrations pour un projet. Vous aimeriez travailler avec un·e illustrateur·riceet demander un devis. Mais vous ne savez pas comment vous y prendre à part demander des informations un peu vagues de ce style:

 

  • Combien demandes-tu pour un logo?
  • Sais-tu me dessiner quelque chose de simple représentant ma marque?
  • Pourriez-vous m’indiquer le prix pour plus ou moins 10 illustrations d’animaux?

Pour avoir un prix au plus juste, je vais vous donner quelques astuces qui vous aideront à faire une  demande de prix la plus complète possible.

 

Une chose à savoir avant: il n’y a pas de liste de prix gravée dans le marbre. À chaque fois (quasiment), c’est du “sur mesure”, et cela prend du temps.

 

Cet article sera sûrement mis à jour au fur et à mesure de mon expérience et des diverses questions.

 

 

 

Un exemple de mise en valeur du texte 😉 (Cultures&Santé asbl)

Un beau cahier des charges

Pour formuler une demande de prix à  un·e illustrateur·rice, je recommande d’établir un cahier des charges le plus complet possible. Il ne faut pas forcément transmettre exactement et en détail tout le travail à faire, mais plutôt donner des directions générales.

 

Ce cahier des charges comprendra idéalement:

 

  • Une description de la structure pour laquelle le travail doit être effectué (association pour les malentendants, magasin de produits en vrac, thérapeute pour ouistiti…)
  • Une description du public auquel la publication sera destinée + une description de l’ambiance générale voulue. Par exemple: enfant, dessin technique, paysage, caricature…
  • La date de la livraison des fichiers : le prix n’est pas le même si le travail doit être fait pour hier. Savoir la date permet de s’organiser et de voir tout de suite si c’est réalisable au niveau temps.
  • Un extrait représentatif du texte à illustrer.
  • Des exemples de visuels qui vous plaisent, des visuels qui ne vous conviennent pas. Pour cela, utiliser des tableaux privés Pinterest est une bonne option.
  • Si c’est possible, une estimation du budget. Avec cette estimation, l’illustrateur·trice va pouvoir définir les finitions du travail, le temps qu’il·elle pourra passer dessus.
  • Si vous avez déjà des publications et que le style doit correspondre, c’est bien de les mettre en copie.

 

Adaptation d’une illustration pour faire une image de couverture Facebook

Et les droits d’auteur?

Concernant les droits d’auteur: certains les comptent d’autres pas. Il y a beaucoup de flou dessus. Le premier qui sortira un manuel clair, lisible et compréhensible là dessus aura ma bénédiction éternelle, et attention, je veux des infos sur les droits d’auteur en France et en Belgique!

 

Voici ce que j’ai compris. Les illustrateurs sont censés l’appliquer. Il faut comprendre que vous n’achetez pas une création, vous la louer: vous payez la réalisation et après vous payez son utilisation. Les cessations de droit permettent de spécifier l’utilisation des illustrations (durée, support, étendue géographique) et varient en fonction de cette utilisation. Ils protègent les deux parties. Même si les droits d’auteur ne sont pas comptés (c’est à dire qu’ils sont cédés gracieusement), il est important de mentionner l’utilisation des illustrations.

 

Plus d’infos sur les droits d’auteur

 

Les premiers croquis exécutés suite aux descriptions détaillées du client.

Les informations à donner pour les illustrations

  • Définir le style (avec des exemples si possible) : deux couleurs, aplats, des dégradés, ligne claire, réalistes, humoristiques, pour enfants…
  • Décrire plus ou moins les illustrations. Exemple : un groupe de 3 personnes qui discutent, avec un arrière-plan, un objet sans fond, un personnage en entier, juste la tête et les épaules, un dessin technique…
  • Comment seront-elles utilisées? Une illustration pour le web n’est pas travaillée de la même façon qu’une illustration pour une montgolfière, ni même pour un petit flyer (si c’est un logo, il faut qu’il soit livré en vectoriel. C’est à dire qu’il pourra être utilisé sur toutes les tailles de support).

 

Plusieurs aller/retour sont nécessaires afin de trouver un bon croquis. Après validation, ce sera au tour de la mise au propre, avec la possibilité de faire encore des modifications, mais cela doit être indiqué clairement sur le devis.

Et en retour?

Plus il y a de détails plus c’est “facile” (vas-y que je te mette des guillemets, car perso, je n’ai jamais trouvé cela facile!) de faire un prix et de comprendre le travail demandé. La communication sera beaucoup plus fluide et le partenariat se passera très bien! ?

 

De retour, le devis envoyé par l’illustrateur·rice devra comporter des informations importantes comme le nombre de propositions qui seront faites, le nombre de modifications acceptées, la date de livraison et le format des fichiers (pour info, le la créatif·ve ne livrera pas ou peu souvent ses fichiers de travail)…

Un article très utile quand on souhaite travailler avec un·e illustrateur·trice:

 

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