Geste écolo 114 : le masque anti-poux

Geste écolo 114 : le masque anti-poux

Ils sont là! Les pouuuuux au secours!

Jusqu’ici mes filles sont passées au travers et je me disais chouette, ce ne sont pas des têtes à poux, on va être relax de ce côté. Que nenni! Depuis un an, ils reviennent régulièrement. J’ai la chance d’avoir des enfants dans des écoles différentes, ce qui fait 2 fois plus de chances d’en avoir! J’ai aussi la chance (pour de vrai cette fois) d’avoir des enfants très câlines, ce qui fait qu’elles me les refilent allègrement. Merci, fallait pas.

Il existe toute une gamme de produits anti-poux sur le marché, mais peu de produits sont vraiment naturels, je ne parle même pas des produits avec des insecticides. Il m’est arrivé d’en mettre, en me disant que c’était exceptionnel… mais non, ça devient assez récurrent. Je ne veux pas mettre de produits cracra sur le crane de mes filles, là tout près de leur nez, yeux et juste au dessus de leur cerveau. Pas régulièrement. Et le prix… tu as vu le prix des produits? Entre 15 et 20€ le flacon… Les poux se moquent des revenus de chacun, l’industrie pharmaceutique aussi. Je serais curieuse de savoir le coût réel de fabrication par litre des produits.
Et j’ai un message aussi pour les fabricants : arrêtez de mettre des peignes systématiquement avec les flacons!!! C’est si difficile de le donner sur demande?

Alors moi j’ai une recette (enfin moi… je ne suis pas la seule!), plus naturelle et moins chère. Bon certes, c’est plus long, ça sent plus et ça mousse moins mais c’est tout autant efficace que les autres produits. Alors, soyons honnêtes, les poux reviennent mais ils reviennent aussi avec les produits caca beurk. Dès qu’il y a des enfants, il y a des poux.

la recette

Je fais toujours un peu au pif (faut pas se mettre trop de contraintes dans la vie). Les doses sont à adapter en fonction de la longueur des cheveux.

  • 3 c.à soupe d’huile de coco
  • 2 c. à soupe d’huile de neem
  • 5 gouttes d’huile essentielle Lavande fine
  • 5 gouttes d’ huile essentielle Tea tree

L’huile de coco et l’huile de neem on la même consistance : à température ambiante, elles sont un peu, voire complètement solides. Il faut les chauffer doucement au bain-marie.
J’applique le mélange sur la tête et je laisse minimum 1h. Certain.e.s diront qu’il faut laisser beaucoup plus longtemps, mais moi, franchement, avec mes filles, j’y arrive pas! Au début je préparais beaucoup d’huile, maintenant, j’ai divisé par 3 la quantité. Les cheveux ne sont pas imbibés d’huile mais enrobés, c’est aussi efficace.

Passer méticuleusement le peigne à poux trempé régulièrement dans du vinaigre. Essuyer avec un tissus (moi je prend du papier toilette, je me suis donnée le droit d’utiliser du jetable pour cette situation ;-)).
Laver, bien laver, genre 2 fois, tant pis pour le nopoo.

Tu peux aussi retrouver la recette et l’explication de la famille presque Zéro déchet.

Et puis après, il n’y a pas de secret. S’il y a attaque de poux, recommencer 3 jours après (bon courage) et le faire régulièrement en prévention (bon courage aussi). Je passe le peigne matin et soir aussi pour couper l’herbe sous les pattes du pou qui voudrait s’installer…

Sur l’image j’ai représenté ma fille sereine et heureuse… Evidemment, ce n’est pas du tout comme cela que ça se passe dans la vraie vie, c’est plutôt tirage de tête et grimaces. Comme tout le monde non?

 

Atelier créatif Niki de Saint Phalle

Atelier créatif Niki de Saint Phalle

Avant les vacances de Carnaval, j’ai participé à un atelier créatif et féministe sur Niki de Saint Phalle, organisé par Vie féminine. Ça fait longtemps que je souhaitais m’accorder une pause créative avec d’autres personnes, mais je n’arrivais pas à me donner le temps! Le stage a eu lieu sur 3 soirées + un samedi, assez intensif donc. J’ai bien ressenti la fatigue après, comme quoi, on est peu de chose 🙂

Il y avait une rétrospective de l’artiste dans une ville pas très loin de chez moi. Je l’ai royalement loupée alors je pouvais bien faire un petit stage pour la peine!

J’avais aussi une autre raison d’y participer : j’ai très envie d’animer des ateliers un jour. Quoi de mieux que la pratique pour apprendre :-). C’est comme cela que j’apprends : en me jetant dans le bain.

La vie de Niki de St Phalle en deux mots (presque)

Elle est née en 1930, en France. Pour comprendre son œuvre, il faut connaitre sa vie. A 11 ans, elle est victime d’un inceste, ça commence mal. Ensuite, après son mariage (à 18 ans) et après la naissance de ses deux enfants, elle fait une grave dépression (soignée aux électrochocs, vive l’époque…). L’art la sauvera. Elle laisse ses enfants à son mari (imaginez le truc de fou à l’époque!) et passe pas une période créative comme une catharsis : assemblages sombres d’objets, performances à la carabine… Et puis un jour c’est le déclic, elle voit la beauté par la grossesse d’une de ses amis et elle commence à créer ses « Nanas », femmes plantureuses et colorées, grandes, voire, gigantesques.

Ensuite, elle produit un nombre impressionnant de sculptures monumentales qui sont exposées à l’extérieur, un peu partout. Elle crée beaucoup et pour tout le monde, pas seulement pour l’élite. Ses œuvres sont fortes. Nikki a soutenu également de nombreuses causes comme celle de la libération des femmes, celle des malades du Sida, celle des Noirs américains.

Elle meurt en 2002 suite à une infection des poumons due aux poussières de polyester qu’elle utilisait pour ses sculptures.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire le dossier pédagogique du Grand Palais,ou cet article (en 3 min).

L’atelier

L’atelier s’est déroulé en 3 étapes :

  • un collage individuel sur ce qui nous nourrit et ce qui nous repousse;
  • un exutoire sur un (pauvre) mannequin;
  • une création collective colorée et joyeuse.

Nous avons beaucoup beaucoup parlé la première séance (trop?), peut-être mais c’est surement que nous devions le faire! Ensuite, je me suis laissée portée par les consignes. Je dois dire que ça me change de créer sans attente de résultat, sans me mettre la pression, sans analyser ce que je fais (je me triture beaucoup les neurones). D’ailleurs quand par la suite, j’ai appris que nos bricolages, créations allaient être exposées, ça m’a fait rire (intérieurement) moi qui me questionne toujours pour savoir si ce que je peins est exposable ou pas. Pour ce coup là, je n’avais pas le choix!

D’avance je m’excuse pour la qualité des photos, je les ai prises avec mon téléphone qui n’est pas au top!

Atelier Niki de Saint Phalle
Atelier collage – il me manque des photos des collages finis, c’est juste pour te donner une idée de l’ambiance.

Atelier Niki de Saint Phalle
Collages des représentations de la femme dans les médias qui nous…
hérissent le poil sur un mannequin taille mannequin!
Atelier Niki de Saint Phalle
Lancés de fléchettes sur des ballons remplis de peinture!

Nous commençons la création collective, il s’agit d’une silhouette découpée (par nos soins) sur du mdf et sur laquelle nous collons des tissus, dessinons des motifs propres à l’univers de l’artiste (cœurs, fleurs…). Là, nous étions beaucoup plus studieuses, un vrai moment de sérénité.

Atelier Niki de Saint Phalle
Création collective finie!

Pour conclure

Je dois dire que j’étais lessivée après ce stage (entre le boulot, les formation, les enfants, la maison…), cela peut paraître simpliste de dire cela, mais le quotidien m’épuise. De plus j’étais très très stressée ces mois de janvier et février suite à ma décision de quitter mon boulot – maintenant je suis juste très stressée. Mais je ne regrette pas du tout de l’avoir fait (le stage, pour le boulot c’est l’avenir qui me le dira ^^). On s’est amusé, on a bien discuté, j’ai rencontré de chouettes personnes. Cela m’a fait prendre conscience de mon réel besoin de créativité et de partage pour mon épanouissement, et c’est en cela que je pense que j’ai pris la bonne décision. Le samedi, j’ai prolongé mon temps « pour moi » en rentrant à pied par un chemin presque bucolique qui relie le centre-ville à mon village (5km)… bonheur 🙂

Merci à l’association Vie féminine, au Centre Culturel de Braine-le-Comte et à l’animatrice Dominique Declerck.

Par la suite, entre participantes et organisatrices, nous nous sommes vues plusieurs fois, nous avons organisé un apéritif rencontre (où il n’y a pas eu beaucoup de monde, mais que voulez-vous ma bonne dame, c’est comme ça) et avons fixé le prochain rendez-vous pour d’autres projets :-). Yeahhhh!

Inktober 2018, l’eau

Inktober 2018, l’eau

Comme l’année passée, je participe au challenge Inktober 2018. Ce challenge consiste à réaliser un dessin par jour, directement à l’encre, selon un mot imposé. Cela me permet de sortir de ma petite zone de confort de créativité et j’adore cela!

Cette année, j’ai choisi la liste « so french » sur les éléments. Le principe est simple : 4 semaines, 4 éléments (l’eau, la terre, l’air, le feu) et pour la dernière semaine, ce sera une surprise!

Voici les 7 premiers dessins de ce mois.

Marina Le Floch Inktober 2018  Glace

Glace

Marina Le Floch Inktober 2018 vapeur

Vapeur

Marina Le Floch Inktober 2018 écume

Ecume

Marina Le Floch Inktober 2018 pluie

Pluie

Marina Le Floch Inktober 2018 marécage

Marécage

Marina Le Floch Inktober 2018 abysse

Abysse

Marina Le Floch Inktober 2018 cité engloutie

Cité engloutie

Voici donc des dessins que je n’aurai jamais réalisés sans ce challenge. Je poste quotidiennement mes petits dessins sur ma page Facebook 😉

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