Les freins au changement : les habitudes

Les freins au changement : les habitudes

La plupart des gens de mon entourage ont peur ou ont eu peur de plusieurs choses en ce moment :

  • ils ont peur de la maladie pour leurs proches et eux-mêmes
  • ils ont peur que leur situation économique devienne une catastrophe
  • ils ont peur d’un retour à « la normale »

Le coronavirus nous fait bien cogiter sur notre économie, notre planète. Si beaucoup de personnes souhaitent justement ce retour à la normale (wééé on peut de nouveau surconsommer, trop la fête) d’autres, comme moi, craignent que tout reprenne de plus belle au nom de la sacro-sainte Économie. Une grande cause a cédé sa place au virus dans les médias et du côté des politiques: la cause climatique.

Nous avons envie en ce moment de changer, de faire quelque chose, d’évoluer… mais avant de se lancer à corps perdu dans une révolution intérieure, il est bon de connaitre certains freins aux changements qui risquent de mettre des bâtons dans les roues.

Les habitudes, les freins au changement. Hamster qui court dans sa roue

Les habitudes

Tu vas comprendre à quel point c’est dur de changer son mode alimentaire, sa façon de consommer. Tu vas reporter au lendemain, à la semaine prochaine, au mois suivant toutes les actions que tu as décidé de faire pour diminuer ta poubelle, te déplacer de façon plus écologique, consommer plus durablement…Et en plus, tu vas même culpabiliser parfois!

Toutes les excuses seront bonnes à prendre:

  • je n’ai pas le temps
  • comment va réagir ma famille ?
  • c’est pas le bon moment
  • je ne sais pas comment faire…
  • j’y connais rien…
  • je ne suis pas certain·e de réussir…
  • J’ai la flemme…

Ton cerveau va t’empêcher de  sortir de tes habitudes de vie avec lesquelles il se trouve son compte. Il est rassuré et n’a pas envie de chambouler ses habitudes. Tu vas devoir batailler avec lui. Bon courage.

Mais une fois que tu en es conscient·e, tu peux prendre du recul et te dire « ok, ça fait 30 fois que j’essaye d’aller au magasin en vrac et 30 fois que j’atterris au supermarché, tout ça parce que j’ai l’habitude de faire mes courses au supermarché« .

Et puis un jour tu te retourneras et tu diras « j’ai fait tout ça?!« .

Les habitudes, les freins au changement. Tasse licorne

Boire son café

Les habitudes sont des freins au changement dans tous les domaines, qu’ils soient privés ou professionnels, individuels ou de groupe. Pour une entreprise par exemple, mettre à plat les petites habitudes de comportements des employé·e·s permet d’atteindre plus facilement son objectif.

Un exemple parmi tant d’autres :

Objectif: Nous souhaitons utiliser des tasses lavables plutôt que des gobelets jetables.

Avant de l’annoncer haut et fort, il vaut mieux se poser une série de questions pour mettre à mal les habitudes qui sont loin d’être éco-friendly:

  • Des tasses sont-elles facilement à disposition? Y en a t il en suffisance?
  • Sont-elles plus accessibles que les gobelets en plastique?
  • Les personnes aimeraient-elles avoir leur propre tasse?
  • Le lave-vaisselle est-il plus proche que la poubelle?
  • Comment rendre l’utilisation des tasses lavables plus faciles que les gobelets jetables?
  • Et surtout… Qu’en pensent-ils·elles?

Parfois, un simple affichage, un petit rappel visuel suffit à switcher de son habitude, pensez-y!

Le café n’est qu’un simple exemple pouvant paraître dérisoire par rapport à tous les enjeux environnementaux auquels nous allons être confrontés. Ce n’est qu’un exemple mais je le trouvais assez parlant pour montrer la force des habitudes dans notre mode de vie. D’autant plus que l’usage du plastique à usage unique revient en force sous prétexte de protection de la santé des consommateurs.

Si les habitudes peuvent être un frein, elles peuvent tout aussi bien être facilitatrices de changement!  Elles peuvent devenir des automatismes dans le bon sens du terme.

Un autre article fait suite à celui-ci : les freins au changement, les autres.

Atelier gîtes à insectes

Atelier gîtes à insectes

J’ai participé à un atelier « Gîtes à insectes » avec l’association Les vies dansent. Nous avons fait le tour des petites bébêtes bien utiles pour le potager, et pour la vie toute entière. Parmi ces insectes, il y a les pollinisateurs. Sans pollinisateurs, plus de pollinisation, plus de fleurs, plus de légumes, plus de fruits. Bam!

Comme pour les oiseaux, mettre à disposition des endroits où ils vont pouvoir pondre est indispensable. Les insectes se débrouillent très bien sans nous normalement,  les humains réduisent de plus en plus les zones d’habitat des animaux.

Quelques petites bébêtes bien utiles

La coccinelle

La petite bête à bonDieu est très utile au jardin, elle mange les pucerons, une vraie prédatrice! Certaines coccinelles mangent même l’oïdum, les cochenilles.
La femelle peut pondre jusqu’à 400 œufs!

La coccinelle asiatique a été importée en masse pour lutter contre les pucerons. Hélas, elle est maintenant ingérable et prend la place des coccinelles endémiques.

La chrysope

Petit insecte très délicat avec ses ailes ovales translucides, il est également appelé « la demoiselle aux yeux d’or ». Mais attention, il est très vorace de pucerons et d’acariens. Non seulement, il nous débarrasse de ceux-ci, mais en plus il va de fleurs en fleurs pour se sustenter, tout en les pollinisant.

Le pince-oreille

Pince-moi si je rêve!  Il est tout gentil et jamais il ne viendra se glisser dans votre oreille pour vous pincer. Il viendra manger les nuisibles tels que les pucerons, les psylles. Il mange également les végétaux en décomposition.

L’osmie

10 mois d’hibernation pour cette petite abeille! Elle n’a plus beaucoup d’abri naturel la pauvre. C’est une abeille solitaire, elle ne vit pas en ruche et ne produit pas de miel. Les deux petits mois où elle n’hiberne pas, elle cherche un endroit où pondre ses oeufs. Elle aime beaucoup les petites cavités. Et sinon, elle butine butine butine tout en pollinisant. Et elle a un super pouvoir… elle peut choisir le sexe de son bébé!

Les gîtes

Chaque insecte a sa particularité et a donc besoin d’un abri particulier. Les grands hôtels à insectes, qui sont très esthétiques dans les jardins, ne sont pas forcément une bonne idée, car tous les insectes n’aiment pas cohabiter.

Avec ma fille, nous avons réalisé 2 gîtes: un pour les coccinelles, un autre pour les osmies.

Celui pour les coccinelles, ce n’était pas une partie de rigolade à faire! Franchement, ma fille a choisi le plus difficile pour commencer. Si les différentes parties sont censées être parallèles, sur le nôtre c’est un peu l’anarchie. Qu’importe, il y aura bien une partie qui sera utilisable!

Le deuxième est réalisé pour les osmies, qui vont pondre une rangée d’œufs et boucher les cavités. Près de chez moi, des petits hôtels à insectes ont été installés l’année dernière. On peut voir qu’une partie des trous a été rebouchée. D’ici quelques temps, dès mars, des bébés osmies (déjà grands) vont sortir et s’en donner à cœur joie.

J’attends que les tempêtes du week-end finissent pour les installer dans le jardin (plein sud).

Le gite le plus facile à réaliser et à la portée de tous:  laisser un tas de petits branchages, de feuilles et d’herbes. Toutes sortes d’insectes peuvent venir s’y réfugier.

Stop aux pelouses et bordures impeccables sans vie!

Atelier nichoir

Atelier nichoir

Le week-end passé, ma fille et moi avons participé à un atelier nichoir. Cela fait longtemps que je souhaitais faire un petit abri pour les oiseaux et rien de tel que de le réaliser en groupe (comme pour les recettes zéro déchet). Ces ateliers permettent de donner l’impulsion. Si j’avais plus d’arbres dans notre jardin*, je crois que j’en mettrais partout !

Pourquoi installer un nichoir ?

C’est vrai ça, pourquoi installer des nichoirs alors que les oiseaux se débrouillent très bien sans nous ? Disons que c’est un peu… pour rattraper le coup… à cause de l’activité humaine, les oiseaux peinent à trouver des lieux de nidification dans le milieu naturel. Il y a de moins en moins d’arbres creux, de haies, d’arbres tout simplement.

L’atelier nichoir

Cet atelier était organisé par « les vies dansent« . Je les connais bien, dès que tu t’intéresses à ce genre d’ateliers, tu rencontres pleins de gens fantastiques avec qui tu ne peux que sympathiser!

Dans un premier temps, nous avons eu la théorie:

  • les différentes espèces locales les plus fréquentes
  • leur nidification, les différents nichoirs (en hauteur, dans les haies, dans un nichoir ouvert ou fermé, en solitaire ou en groupe)
  • leur chant (je dois faire des progrès sur ce point…)

Ensuite, nous sommes passés à la pratique.

Des kits des nichoirs étaient déjà préparés, les planches découpées! Heureusement car nous y aurions passé la journée. J’ai bien louché sur l’énorme nichoir à moineaux. En effet les moineaux vivent en groupe dans des grands nichoirs compartimentés. Cela peut faire penser à un immeuble à appartements, moi, j’ai pensé à un habitat groupé et ça m’a plu. Mais où l’installer dans notre jardin?

Merci à l’association d’avoir préparé toutes les planches!! (photo Les vies dansent)

Ma fille voulait celui du rouge-gorge mais il faut le mettre dans une haie. J’ai planté une haie défensive en mars dernier. J’y mets beaucoup d’espoir (je l’encourage énormément) mais cela va être un peu juste pour cette année…

Finalement, nous avons choisi le plus courant: le nichoir à mésanges. Nous avons pas mal de mésanges dans le jardin (enfin… moins que la première année je trouve). Et cet automne elles se sont régalées avec les graines des tournesols que j’avais laissées en place. Et je ne me lasse pas de les observer.

La mésange est un oiseau cavernicole (+10 points si tu arrives à placer ce mot dans une conversation), il lui faut donc un nichoir fermé et profond. Il n’y a plus beaucoup de cavités actuellement (vieux arbres, ruines…).

Construction

C’est parti pour la construction. Et tap tap tap. Et comme ma fille voulait tout faire toute seule c’était tap tap tap X 25 vu que 3 fois sur 4 le marteau tapait à côté du clou et que, bien qu’elle tapait de toutes ses petites forces, le clou mettait bien longtemps à s’enfoncer dans le bois. J’ai aussi eu très peur pour mes doigts, mais j’ai le sens du sacrifice en tant que mère presque parfaite.

Je précise que c’est un atelier à éviter les lendemains de guindaille ou les matins de migraine.
Mais quelle fierté une fois les planches assemblées! Je ne sais pas qui d’elle ou de moi était la plus fière!

photo Les vies dansent

J’ai fait les finitions à la maison et passé une couche d’huile de lin pour protéger le nichoir. Nous l’avons placé ce week-end. C’est le moment, les mésanges cherchent un endroit où s’installer. Après la mi-février, c’est un peu tard pour installer un nichoir.

Installer le nichoir

Nous n’avons pas de gros arbres dans notre jardin mais chez le voisin il y en a un magnifique qui borde notre terrain.

Idéalement, le nichoir doit être installé en hauteur, direction sud-est. Après tu fais ce que tu peux avec ce que tu as. Si à la fin de la saison le nichoir est resté vide, il faut envisager de le changer de place. Si tu le places sur un mur, visse une planche à l’arrière qui dépassera en haut et en bas, et visse cette planche sur le mur. Si tu le places sur un arbre, accroche le nichoir avec une chambre à air par exemple autour de la branche ou du tronc pour ne pas blesser l’arbre. Le nichoir doit être légèrement incliné vers l’avant pour laisser l’eau s’écouler s’il y a une infiltration (et là j’ai l’image des infiltrations dans notre maison et de notre entrepreneur mettant du silicone partout, mais je m’égare, je m’égare…)

Deuxième nichoir!

J’ai même eu le temps d’expérimenter le tressage pour la fabrication d’un nichoir à caler dans une haie. Donc voilà toujours ce problème de haie. Nous avons bien des lauriers devant, mais j’ai un peu peur que les chats fassent des ravages… Donc je verrai où l’installer plus tard. J’ai eu la structure et je l’ai finie seule, ma fille ayant disparue quelque part près de la table où se trouvait un cheese-cake au spéculoos.

C’était une première expérience de tressage et disons que… c’était du tressage sauvage, voilà sauvage, le mot convient très bien. J’imagine déjà au printemps prochain les oiseaux se moquant allègrement de ma réalisation. Finalement après un rattrapage au fil de fer (comment ça les oiseaux n’utilisent pas de fil de fer?), le tout a retrouvé une forme présentable.

Je vais le finir en ajoutant de la mousse et de la paille.

Pour aller plus loin

Le prochain atelier sera sur les hôtels à insectes! Je te raconterai!

 *je reviendrai sur les arbres de notre jardin une prochaine fois.

Geste écolo 115 : la cup

Geste écolo 115 : la cup

Voilààà j’y suis ! Je ne voulais pas spécialement parler de la cup car c’est assez intime non ? Et puis zut, après le pipi sous la douche controversé qu’est-ce que je crains ?

Ça fait plus d’un mois que l’article est en brouillon, c’est vraiment réfléchi !!

J’ai utilisé la cup avant d’avoir des enfants et puis… un peu après. Et là, misère, ça fuyait. Diagnostic : ma cup ne me convenait plus. Après deux accouchements par voie basse le taux d’élasticité de mon vagin est considéré comme « moyen » par les fournisseurs de cup !! Je ne fais que recopier ce qu’ils disent. Pas de panique, c’est normal. Mais j’ai donc mis quelques années pour accepter le fait que je devais passer à la taille au-dessus. Je t’entends ricaner d’ici. Rigole pas trop, tu verras, quand ça t’arrivera…

La prochaine phase, c’est la ménopause, mais j’ai encore un peu de temps à fêter joyeusement et mensuellement le fait d’être une femme ! Quand on sait qu »une femme jette en moyenne à la poubelle, et dans sa vie, entre 100 et 150kg de serviettes, tampons et applicateurs« … ça fait réfléchir.

Depuis plusieurs mois, je suis à 95% en réutilisable (cup + serviettes hygiéniques lavables). Oui, même pendant les vacances ! S’il m’arrive de faire un écart de temps en temps, je n’en suis pas malade, je l’accepte c’est tout.

Verduriser un talus… de terre sableuse

Verduriser un talus… de terre sableuse

Cela va faire bientôt 3 ans que nous sommes installés dans notre maison en habitat groupé. La construction a été une épreuve pour nous et tous les problèmes ne sont pas encore résolus. Aujourd’hui, je voulais partager notre expérience Talus (wouaiiii trop fun ma vie !). Nos maisons sont construites en hauteur. Il y a 3 pentes devant. Une était déjà présente avant la construction, la végétation était donc là et les deux autres ont été refaites… avec de la terre hyper sableuse et des gros graviers !! Merveilleux !

Le talus qui ne voulait pas rester en place

L’année 2016 a été particulièrement pluvieuse. Mais vraiment vraiment pluvieuse. Vraiment hein. Il pleuvait tellement que notre talus se faisait la malle dans la rue.

Nous avions donc ce talus dégoulinant et il pleuvait sans discontinuité. Heureusement, à cette époque, les fuites d’eau dans la maison n’étaient pas encore apparues. Holà doucement les surprises, il faut savoir les savourer.

La méthode

Dans un premier temps, nous avons mis une bâche, ravis que nous étions de recouvrir l’avant de notre terrain par un film plastique immonde, tu imagines bien! Un pansement. Les dégâts ont diminué mais l’eau réussissait à continuer d’embarquer du sable. La coquine.

Nous avons attendu novembre pour planter des espèces locales s’adaptant à la situation et aux besoins: sable, terre avec peu de nutriments, plein soleil, plantes capables de développer un système racinaire important pour stabiliser le sol. Nous avons reçu de précieux conseils de la part d’EcoFlora et sommes revenus avec une trentaine de plants : des petites vivaces locales bien courageuses et des petits arbustes. Les planter au mois de novembre leur donne plus de chance de résister que si on les plante au printemps. Nous avons complété avec des plants récupérés à gauche et à droite.

Gestes écolos / Marina Le Floch

Les premières années, ce n’était pas folichon. Il a fallu attendre. De plus nous ne pouvions enlever la bâche, le sol étant encore trop instable. Au printemps dernier, nous avons fini par l’enlever petit à petit avec un possible risque de dégâts liés aux averses. Il n’y en a pas eu. Tu te souviens… c’était la sécheresse (hahaha)! On enlevait une partie, on recouvrait la terre, pardon, le sable de compost au fur et à mesure (merci les toilettes sèches pour la matière) et on plaçait une planche pour éviter que tout dégringole.

Sous la bâche il y avait des petites pousses en mode super Warrior qui perçaient malgré les mauvaises conditions.

Ce printemps, il n’y a plus du tout de bâche, c’est donc l’explosion! Ce n’est pas encore au top mais les plantes en moins de 3 ans ont bien proliféré et c’est un peu la surprise quand quelque chose pousse car on ne sait jamais trop ce que c’est et d’où ça vient. Surtout que l’année passée, j’ai balancé en toute discrétion d’anciennes graines à la volée.

L’année prochaine, un nettoyage sera sûrement nécessaire pour y mettre un peu d’ordre, mais tout en gardant un aspect nature.

Ici, une autre partie. Il reste encore des endroits sableux. Le coin a été réalisé avec des chutes de bois de la maison. La boite aux lettres est de récup 😉

Nous étions vraiment démunis devant ce talus « dégoulinant » mais à force de patience et de plantes, il est maintenant en très grande partie stabilisé. Cette partie « morte » voici 3 ans, grouille de vie maintenant. Les abeilles viennent y butiner, les insectes s’y promènent et quelques oiseaux s’y posent !

Conseils

  • Si vous êtes amenés à modeler une pente sur votre terrain, gardez de la terre arable pour la recouvrir;
  • si besoin placer une bâche et y faire des trous pour planter au plus tôt;
  • planter les plants en rajoutant du compost, bien arroser;
  • enlever la bâche au fur et à mesure et placer des grosses planches en travers et en quinconce pour éviter que tout ne s’effondre;
  • acheter des plantes locales qui s’adapteront mieux au climat et qui se débrouilleront toutes seules;
  • planter des vivaces, elles sont super courageuses!
  • récupérer des plantes dans les bourses aux plantes;
  • ne pas perdre espoir!
Et pour l’autre talus, le projet est d’y planter des aromates pour faire un petit lieu « incroyables comestibles« … à suivre donc !
Comment verduriser un talus sableux ?
Geste écolo 113 : décorer avec de la récup

Geste écolo 113 : décorer avec de la récup

Dès que je peux, je bricole des petits trucs. J’aimerais bien être minimaliste (sisi, je t’assure) mais je mets trop de petites choses de côté pour faire des expériences, des bricolages. Par exemple, pour celui-ci, j’avais une tasse qui s’était cassée. Elle a été réparée, mais non, elle a préféré se re-casser. J’aurais pu la jeter, mais je la trouvais belle et en plus, elle me vient d’une personne que j’aime beaucoup.

Que faire avec une tasse cassée ? Pinterest est mon ami (sauf quand je m’y perds le soir). Je n’ai rien inventé, j’ai juste reproduit une décoration proposée. D’un côté, comment faire un petit macramé avec des t-shirt découpés, de l’autre, comment faire des cactus avec des galets (pas n’importe lesquels, ils viennent de Bretagne !). Et voilà, le tour est joué. 6 mois pour m’y mettre, 30 min pour le réaliser, oui, je sais, je suis vraiment une championne !

Ne sont-ils pas choupinets ces galets?

Le dérouleur de papier toilette

duy dérouleur papier toilette

Il n’y a pas que la déco, certains objets pratiques peuvent aussi être facilement réalisés avec de la récupération. Bon, tu l’auras compris, nous sommes dans nos toilettes (sèches). Et pour les toilettes, il me fallait un dérouleur de papier toilette. Je ne voulais surtout pas en acheter un neuf. Sur Pinterest (toujours) il y a plein d’idées. Certaines semblent magnifiques sur les photos et complètement pourries dans la vraie vie (véridique, j’ai testé). Mais celle-ci, je lui mets 4 étoiles ! Une vieille ceinture à jeter, un bout de bois et 2 vis. Ça tient hyper bien la route ! Et c’est tellement astucieux de mettre deux rouleaux ! C’est dingue mais on ne se retrouve jamais à court de papier – ce partage d’astuce va changer ta vie! Ne me remercie pas, je le fais avec plaisir 😉

Et toi, qu’est-ce que tu as bricolé comme petit objet de déco ou utile ?

Geste écolo : décorer avec de la récup

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