Cet atelier s’est déroulé avec 4 enfants! Deux enfants de 2/3 ans et deux autres de 5/6 ans.
Installation de l’atelier
Les petit·es travailleront sur la petite table dans la zone cuisine carrelée et les grand·es travailleront sur la grande table dans la zone “salle à manger” avec du plancher huilé-qui-n-aime-pas-du-tout-l-eau. Je leur répète bien que je leur fais entièrement confiance, que je sais qu’ils·elles vont faire attention. Nous (oui, nous sommes 2 mamans quand même hein, j’suis pas super woman non plus) scotchons des grandes feuilles sur les tables – avec du gros scotch brun -, je dispose des pinceaux, des chiffons, de l’eau et de la peinture bleue dans une assiette.
Explication de l’atelier
Je montre aux enfants des photos de ciels avec différents nuages. Dans un premier temps, les enfants vont peindre uniformément et au pinceau un fond bleu. La peinture sera rapidement séchée au sèche-cheveux (animation en plus). Ensuite, ils·elles vont réaliser des nuages blancs avec des éponges. J’ai repris une éponge qui date de ma période “peintre décorateur“. J’ai précisé qu’il fallait bien respecter le matériel d’autant plus que cette éponge avait été un animal avant. Effet garanti ;-). Ensuite (mais je ne leur dis pas encore), je découperai dans des morceaux de pommes de terre des formes d’oiseaux pour créer des tampons qu’ils·elles utiliseront avec la peinture noire. Le temps de sculpter les tampons, la peinture séchera.
Chacun son style, chacun son rythme
Déroulement (comment ça se passe dans la vraie vie)
Avec 4 enfants c’est tout de suite plus rock’n roll. J’ai laissé les grand·es en autonomie pour nettoyer les assiettes entre les différentes couleurs et je passais quand même derrière pour essuyer les tâches (sur le plancher, les murs, les portes, partout en fait). C’est quoi ces patates qui sautent – sur le plancher huilé qui-n-aime-pas-du-tout-l-eau alors qu’elles sont pleines de peinture noire?
Après avoir passé négligemment quelques coups de pinceau, Norig (2 ans ½ pour rappel) a eu la furieuse envie de se débarrasser de son tablier pour mettre une jupe et son serre-tête rose sur la tête, à l’envers, pour aller danser. J’ai laissé faire, je n’ai pas insisté. Si elle n’avait pas envie de peindre tant pis. Mais en voyant les autres elle est vite revenue à l’activité.
tap tap tap
Quand je découpais les patates, Norig (encore) n’a pas pu s’empêcher d’en manger un peu, alors que Félix a quand même eu la curiosité de tremper la dite patate dans la peinture noire avant de la goûter.
C’est une activité adaptée autant pour les grand·es que pour les petit·es (qui mangent des patates donc). Les grand·es ont préféré travailler à deux sur la même feuille (ils·elles ont peint les deux comme ça, tout le monde est quand même reparti avec sa création).
Cafouillage d’oiseaux… (pour les enfants de 2 ans 1/2)
L’atelier a duré une heure environ (temps ressenti 3 h), les enfants étaient très contents. Mais Lidig aurait aimé peindre “librement”, ce sera pour une autre fois parce que là c’était assez le bazar
Hoo, ils sont bien alignés tes oiseaux… C’est normal, il vont à l’école! (pour les enfants de 5 ans)
Liens
- Quelques conseils pour peindre avec les enfants
- Tampons à la pomme de terre
- oui l’éponge de mer est bien un animal, j’en achèterai plus promis (j’avais celle là depuis au moins 18 ans!!)
Merci pour le lien partagé vers mon blog.
Je me reconnais tout à fait dans la description que tu fais des activités avec tes enfants.
Bonne continuation.
Bonsoir Elize, je me suis aussi reconnue dans ton article 🙂 Comme tu le dis, ce n’est pas le résultat qui compte, c’est le moment de partage. Et si l’enfant n’a pas envie tant pis alors je le fais pour moi! J’ai remarqué que chez mes filles, il y a toujours un moment de rejet (parce qu’elles préfèreraient faire des choses qu’elles connaissent), mais ça semble être plus un réflexe non contrôlé, car quelques instants après, elles plongent dans l’activité.
Pour moi, pas de réflexe de rejet. Elles sont toujours très (trop) enthousiastes. Elles voudraient en faire plus. Surtout si elles me voient me peindre, elles veulent s’y mettre aussi ou même m’aider (“t’as pas fini le bleu là, tu veux que je le fasse maman?”).