
Poisson d’avril
sans commentaire…
sans commentaire…
Plus de 6 mois après notre installation, j’ai enfin réussi à peindre entièrement une pièce (la plus petite soit dit en passant…). Je voulais du blanc, je désirais de la peinture naturelle et si possible faite maison. Je te raconte ici mon expérience.
J’ai essayé la peinture suédoise qui fonctionne très bien… avec des pigments de couleur. Sur le net, j’ai lu partout que pour avoir du blanc, il fallait simplement remplacer les pigments par du blanc de Meudon. Mais moi, tout ce que j’ai réussi à avoir, c’est une peinture transparente !
Je me suis donc tournée vers la chaux. Mais après avoir lu une multitude de mises en garde (la peinture n’accroche pas sur le plâtre, elle devient farineuse…), je me suis décidée à acheter de la peinture toute faite (à la chaux et naturelle hein, on s’entend bien !). J’ai trouvé la peinture Galtane, une marque belge. Le petit magasin de déco de la petite ville voisine de mon village est un revendeur galtane. Donc ça tombait très bien.
J’adore la texture de cette peinture à la chaux, j’en mangerais. Oui, je sais, j’ai un rapport particulier avec la peinture. Et de plus j’adoooore faire des 8 avec mon pinceau plat. Oui, c’est ainsi.
La peinture à la chaux, c’est beau et puis c’est un peu de la slow peinture. Très slow. Surtout quand j’ai vu que j’allais devoir mettre 3 couches. Faire 3 fois des 8 sur 3 murs ça va (le 4e est en bois, cette peinture ne s’applique pas sur le bois), mais au plafond, c’est autre chose. J’ai souffert. Je me suis même ennuyée un peu !
Mais finalement, j’aime beaucoup le rendu brossé, légèrement texturé et nuagé.
Je l’ai vaguement entendue de la bouche de la vendeuse, mais je n’en n’ai pas tenu compte. Car vois-tu, je n’aime pas les gants, le plastique tout ça. Et j’aime toucher. Et puis ma peau est l’organe qui remplace la vue perdue de mon œil droit (voui je suis quasi borgne). Rhooo c’est beau ce que j’écris, je devrais ouvrir un Twitter pour m’auto twiter !
Bref, je n’ai pas mis de gants. Et je m’en suis mordue les doigts, enfin, c’est plutôt la peinture que m’a mordue. Ça m’a fait des petits trous dans les doigts et ces petits trous ont mis 3 semaines à se refermer sisi j’te jure. Ensuite, j’ai mis des gants.
En plastique.
Jetables.
Donc me voilà avec 2 murs et un plafond peint en blanc. J’ai envie d’une couleur pour le 3e mur. J’ai acheté les pigments pour avoir la couleur comme sur les échantillons de présentation. Et puis je n’ai pas suivi la recette (car il faut toujours que j’improvise, que ce soit en peinture ou en cuisine). J’arrive à un bleu qui me plait beaucoup. Je peins. Et là, je réalise que la peinture à la chaux éclaircie en séchant. He oui… Une fois sec, mes filles s’exclament avec beaucoup d’admiration « hoooooo le bleu de la reine des neiges !!! c’est trop beau ». Ha oui mais non, c’est notre chambre, je ne veux pas ce bleu moi !! Je n’ai même pas pris de photo tellement j’en ai marre de ce bleu.
Alors ça me déprime et je laisse le temps passer. J’achète d’autre pigments et le temps que je m’y remette, le reste de peinture colorée –que j’avais mis dans une bouteille en verre –a viré au vert, vert gris. Et j’aime beaucoup cette couleur. Allez zou, c’est reparti. Out la reine des neiges.
Les quantités, je n’arrive pas les cerner (peinture, cuisine…). Autant j’avais trop de peinture pour la première couche, autant je n’en avais pas assez pour la seconde, et je suis là, avec ma couleur impossible à reproduire et mon mur bien trop grand pour la quantité de peinture que j’ai…
Donc je fus bien obligée d’improviser. Alors pourquoi faire simple, je me suis dit qu’un soubassement blanc serait parfait surtout si je fais la transition avec un feuillage. Et c’est ainsi que notre chambre a mis un certain temps à être finie (la peinture hein parce que pour le reste, il n’y a encore rien).
J’ai peint directement à main levée le feuillage et avant que la peinture ne soit totalement sèche, je suis repassée avec le bout de mon pinceau (le bout en bois, pas les poils) pour y “graver” les nervures. Cela donne du relief et de la pâte aux motifs. La lumière joue sur la texture de la peinture.
Pour des délimitation plus nettes dans les angles, je suis repassée avec un fin liseret de peinture blanche. En effet, je n’ai pas osé mettre du ruban de masquage sur la chaux, j’avais peur d’arracher la peinture.
Pour les autres pièces, j’ai pris une peinture galtane plus classique et plus facile à appliquer pour le plafond. Deux couches ont suffi pour avoir un beau blanc. Mais je garde la texture de la chaux pour les murs, car vraiment, cela donne une ambiance chaleureuse et naturelle très agréable.
(j’ai regroupé ici les deux posts concernant la mise en route de mon vermicompost)
He bien voilà, j’ai enfin mis en route mon vermicompostage (j’avais les boites prêtes depuis plus d’un an…chez moi, il faut le temps).Ce n’est pas la période idéale, mais j’avais envie de tenter le coup pour avoir un peu de compost pour avril/mai.
Voici…
J’ai acheté 3 boîtes d’environ 45cm x 35cm et 12cm de profondeur, opaques + un couvercle. Ce sont des boites qui se posent l’une sur l’autre mises dans un sens et qui s’encastrent l’une dans l’autre mises dans l’autre sens (je ne me souviens plus pour combien j’en ai eu, moins de 30 euros je crois).
J’ai (fait) faire des trous de plus ou moins 1 cm de diamètre de diamètre dans le fond de deux boites.
La boîte sans trou est à mettre en dessous pour récupérer le liquide de compost.
J’ai contacté un maître composteur de ma commune, et 5 jours après, je passais chez lui récupérer les petites bestioles. D’après lui il y en avait une centaine.
Dans le bac supérieur, j’ai préparé une litière faite de papier journal déchiqueté et humidifié mélangée avec un peu de vieille terre des plantations. J’aurai pu mettre des boîtes à oeufs à la place du papier journal. La litière fait environ 4 cm d’épaisseur. J’y ai mélangé (délicatement) le compost avec les vers. Il faut laisser les vers tranquilles pendant une quinzaine de jours le temps qu’ils dé-stressent!
Comme il fait encore froid dehors, je les ai placés dans la cuisine, au chaud à coté de nous 🙂
Je contrôle l’humidité (ni trop peu ni trop) et ajoute de temps en temps un peu d’eau. ça fait une semaine que je les ai, ils bougent encore (ouf!).Et ça ne sent rien. D’ici quelques jours je pourrai commencer à ajouter petit à petit de la nourriture découpée en petits morceaux. La principale cause de ratage c’est que l’on ajoute trop vite de la nourriture, alors je me retiens!
Je le fais pour réduire mes déchets de cuisine, pour éviter qu’ils soient brulés et que leur traitement pollue notre air.
Je le fait pour récupérer le compost et surtout le liquide qui nourrira mes plantes à la place d’un engrais chimique que j’aurai pu acheter.
Les 3/4 des gens font une mine dégoûtée quand je leur dis que j’ai démarré un vermicompostage, pourtant, les vers sont signe de bonne qualité de la terre et indispensables aux cultures. Je ne les vois pas comme des bestioles grouillantes et puantes.
Si le vermi est bien fait, ça ne sent comme une légère odeur d’humus, de foret. Les vers ne vont pas sortir et ramper dans notre appart. Ils détestent la lumière et ne sentent bien que dans le compost. Ils ne sont pas trop aventuriers et plutôt pacifistes ;-).
Voilà! Je croise les doigts pour que ça prenne!
19 février 2011
J’ai donc laissé 2 semaines le vermicompostage dans son coin (de la cuisine) en humidifiant de temps en temps et remuant pour aérer. je trouvais qu’il manquait de l’aération et que l’humidité restait un peu trop dans le bac. Mon cher et tendre a pris sa foreuse pour percer le couvercle. Évidemment, un graphiste qui fait des trous dans le couvercle du vermicompostage de sa copine graphiste ne le fait pas n’importe comment et nous voilà donc avec une aération design.
J’ai commencé à rajouter petit à petit des déchets de cuisine (l’équivalent d’une pelure de carotte tous les deux jours). Ça commençait un peu à moisir alors je l’ai mis sur le balcon. En me resnseignant sur internet, j’ai vu que le moisi semblait normal au début. Je l’ai rentré le lendemain parce qu’il fait un peu frais la nuit et les températures au dessous de 5° peuvent être fatales pour les vers. Le moisi à disparu et les épluchures commencent aussi à disparaître. Il y a toujours des gouttes de condensation à l’intérieur du couvercle, mais moins. J’accélère la cadence. Je ne mets pas encore toutes les épluchures, c’est pour bientôt. Il faut compter 3 mois pour que le vermicompostage tourne à plein régime. Patience…