Les vers
J’ai contacté un maître composteur de ma commune, et 5 jours après, je passais chez lui récupérer les petites bestioles. D’après lui il y en avait une centaine.
Le démarrage
Dans le bac supérieur, j’ai préparé une litière faite de papier journal déchiqueté et humidifié mélangée avec un peu de vieille terre des plantations. J’aurai pu mettre des boîtes à oeufs à la place du papier journal. La litière fait environ 4 cm d’épaisseur. J’y ai mélangé (délicatement) le compost avec les vers. Il faut laisser les vers tranquilles pendant une quinzaine de jours le temps qu’ils dé-stressent!
Comme il fait encore froid dehors, je les ai placés dans la cuisine, au chaud à coté de nous 🙂
Je contrôle l’humidité (ni trop peu ni trop) et ajoute de temps en temps un peu d’eau. ça fait une semaine que je les ai, ils bougent encore (ouf!).Et ça ne sent rien. D’ici quelques jours je pourrai commencer à ajouter petit à petit de la nourriture découpée en petits morceaux. La principale cause de ratage c’est que l’on ajoute trop vite de la nourriture, alors je me retiens!
Pourquoi faire un vermicompostage?
Je le fais pour réduire mes déchets de cuisine, pour éviter qu’ils soient brulés et que leur traitement pollue notre air.
Je le fait pour récupérer le compost et surtout le liquide qui nourrira mes plantes à la place d’un engrais chimique que j’aurai pu acheter.
“Mais en appartement, c’est dégueulasse!”
Les 3/4 des gens font une mine dégoûtée quand je leur dis que j’ai démarré un vermicompostage, pourtant, les vers sont signe de bonne qualité de la terre et indispensables aux cultures. Je ne les vois pas comme des bestioles grouillantes et puantes.
Si le vermi est bien fait, ça ne sent comme une légère odeur d’humus, de foret. Les vers ne vont pas sortir et ramper dans notre appart. Ils détestent la lumière et ne sentent bien que dans le compost. Ils ne sont pas trop aventuriers et plutôt pacifistes ;-).
Voilà! Je croise les doigts pour que ça prenne!