Identité visuelle : Outilthèque

Identité visuelle : Outilthèque

Vous vous demandez peut-être comment se déroule la création d’une identité visuelle ? Je vous présente ici les différentes étapes à travers un cas concret : la réalisation de l’identité visuelle de l’outilithèque de la Province de Namur.

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  • L’outilthèque de la Province de Namur propose en prêt gratuit des outils pédagogiques aux étudiant·es et professionnel·les (de la santé, du social…).
  • Les thématiques proposées sont l’égalité des genres, le bien-vieillir, la réduction des risques, la santé mentale, la promotion de la santé…

Suite à son déménagement, l’outilthèque de la Province de Namur souhaite personnaliser son image et se démarquer. Il lui faut une identité visuelle. C’est un lieu de location, mais ce sont aussi des animations en extérieur dans les associations, les écoles… des représentations dans des salons éducatifs. L’activité doit être reconnue facilement par le public.

Le brief créatif

 

Tout commence par un bon brief créatif afin de :

définir le ton créatif souhaité
clarifier la demande
soulever des questionnements qui n’ont pas été abordés
recueillir toutes sortes d’informations : le secteur d’activité, le public, ce qui existe déjà, la façon de travailler… je note tout !
➔ mettre à plat les contraintes importantes à connaitre pour la réalisation des supports de communication, pour savoir jusqu’où je peux aller, pour savoir comment sera utilisée l’identité visuelle
➔ définir un planning. On sait bien qu’on débordera :-), mais au moins, il y a une base.

Les recherches graphiques et la présentation

L’existant

Sans surprise, une recherche sur “outilthèque” mène à des services de location d’outils de bricolage ou de jardinage, et ludothèque mène à un service de location de jeux de société, avec un graphisme lié à l’enfance, avec les couleurs de l’arc-en-ciel, très franches.

Les autres lieux de prêts d’outils pédagogiques n’ont pas vraiment une identité visuelle percutante. Chouette, cette outilthèque sera pionnière 🙂

Cette recherche permet de savoir ce qui existe, afin de ne pas aller vers des pistes créatives semblables.

Outilthèque de la Province de Namur, recherches de l'existant

Le mindmapping

Avant d’entamer les croquis, j’ai besoin de mettre à plat les mots qui représentent… ce que je dois représenter. C’est parti pour une carte mentale qui sera ma boussole. J’écris sans me donner de limite, je fais le tri après. Des éléments importants ressortent, des éléments inattendus surgissent. De ces concepts, je commence à sortir des mots représentatifs (c’est-à-dire que je peux dessiner). Par exemple, j’ai le concept d’échange et de coconstruction, j’arrive aux mots emboités, combiner… (ça peut paraitre tordu, oui je sais).

La recherche de logo

Place aux gribouillages pour la recherche du logo ! J’en fais beaucoup, énormément. Je dessine, je teste. Je crée des formes. Encore une fois, pas de limite. Mon sol est jonché de feuilles gribouillées, je râle, je doute et je mange beaucoup de chocolat pour me donner de l’inspiration.

Et là, parmi la trentaine de gribouillis, un truc revient sans cesse, sous plusieurs formes, mais l’idée reste la même. Je suis persuadée que j’ai trouvé, mais je dois quand même développer deux autres pistes. D’une part parce que c’est ce qui est convenu, d’autre part pour ne pas passer à côté d’une bonne idée.

Identité visuelle outilthèque de la Province de Namur, recherche de logos, croquis

Je fignole mes trois pistes de recherche, les regroupe dans un document explicatif et les présente en réunion, en prenant soin d’expliquer la démarche. C’est un moment assez stressant, pour moi comme pour le ou la clien·te.

Est-ce que les pistes vont plaire ? Est-ce que la réponse attendue sera à la hauteur ?

Après discussion, nous allons travailler la piste qui me parlait le plus ! Yessss!

Identité visuelle de l'outilthèque de la Province de Namur, recherche de logos

la création

les visuels

Vient ensuite une série d’allers-retours, de tests, de retours en arrière, de bonds en avant pour développer la piste graphique choisie. Cela va permettre d’avancer sur l’ensemble du projet : les pictogrammes, les supports de communication…

Pour les pictogrammes, je suis partie sur l’utilisation de formes géométriques déclinables reprenant l’idée de flèche (aller vers l’extérieur), de plateau de jeu et de point, de cheminement…

Ils peuvent être utilisés seuls ou ensemble, sous forme de pattern.

Les supports de communication

Les textes sont à retravailler un petit peu. Il y avait une très bonne base, mais le texte devait être un peu plus structuré pour mettre en avant les informations importantes.. Ce travail sur le texte fait souvent partie de la mission des graphistes. Il ne s’agit pas de rédaction (c’est un autre travail) mais d’adaptation.

identité visuelle outilthèque de la Province de Namur

la mise au propre et la finalisation

Une fois les visuels validés, il faut mettre au propre pour que tout soit parfait. Je crée différentes versions (couleur, noir&blanc) et différents formats (print, Web).

Je rédige un document reprenant :

  • l’explication des choix effectués pour le logo,
  • les différentes utilisations des déclinaisons du logo,
  • les codes couleurs,
  • les polices de caractères,
  • les éléments graphiques,
  • une liste des différents fichiers et de leur utilisation.
  • différentes mises en situation.

La mission n’est pas finie pour autant ! Je propose un suivi : une réunion pour voir si tout est bien ok, et deux heures de consulting pour analyser ce qui a été mis en place et aider dans la réalisation des supports de communication.

identité visuelle de l'outilthèque de la Province de namur
identité visuelle de l'outilthèque de la Province de namur
identité visuelle de l'outilthèque de la Province de namur
identité visuelle de l'outilthèque de la Province de namur

Ce projet a pris plus de temps que prévu. C’est normal, quand je travaille avec une seule personne, ça peut aller vite. Dès qu’il s’agit d’un travail d’équipe, ça prend plus de temps, pour les retours notamment.

Ils ont été très emballés et j’ai senti que la personne avait envie de “s’amuser” avec les différents visuels. J’attends avec impatience les goodies 🙂

Pour moi le meilleur retour est de sentir que la personne est fière de l’identité visuelle commandée.

Bon à savoir

📌 Un logo sans identité visuelle, c’est comme une… sans
📌 Gardez toujours vos fichiers vectorisés, même si vous ne les utilisez pas, même si vous ne savez pas les ouvrir (les .ai par exemple). Ils vous seront utiles si vous souhaitez imprimer en très grand.
📌 Ne faites pas l’impasse sur le brief créatif ! De là découle tout le bon déroulement du projet.

 

 

Vous souhaitez vous démarquer avec une identité visuelle unique?
Nous pouvons en discuter, contactez-moi.

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ou un support de communication.

La règle des 5 w

La règle des 5 w

La règle des 5 W est toute simple, et facile à appliquer sur vos supports de communication d’événements afin qu’ils soient les plus efficaces possibles et que l’information soit bien comprise.

Il suffit parfois d’une incompréhension ou d’un doute pour dissuader votre public de venir à votre évènement. Avec les 5 W, votre public, votre clientèle aura toutes les informations nécessaires.

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Au programme :
  • Les 5 W, qu’est-ce que c’est?
  • Appliquer les 5 W pour la communication
  • Testez la compréhension des informations

Les 5 W, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un concept utilisé en journalisme afin de structurer un article et donner une information complète.

  • W : Who? Qui ?
  • W : What , Quoi ?
  • W : Where ? Où ?
  • W : When ? Quand ?
  • W : Why ? Pourquoi ?

En français, c’est QQOQQCCP ! Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Combien? Pourquoi?

J’adore la langue française mais la version en anglais est beaucoup plus facilement mémorisable 🙂 et elle suffit largement si on rajoute la question comment.

Ce qui devient WWWWWH. oui, ok, on ne parle plus de 5 W mais de 5W+H maintenant 🙂

Appliquer les 5 W en communication

Cette règle des 5 W est indispensable à mettre en place sur vos supports de communication d’événement. Soyez le·la plus précis·e possible en vous mettant à la place de votre clientèle. Évitez le jargon ou une tournure humoristique qui pourrait être mal interprétée ou pas du tout comprise.

 

Vous pouvez l’appliquer sur les affiches, flyers, visuels pour les réseaux sociaux… mais aussi dans vos textes de présentation.
Sur les signatures mails, il n’y a pas assez de place.

Qui ?

Qui organise, qui présente, qui sera là ? Si vous avez un nom peu ou pas évocateur, précisez qui vous êtes : troupe de théâtre, sophrologue, magasin d’articles de loisirs…

Quoi ?

Une brocante, un colloque, un concert, une conférence, une animation…? Pour quel public ? Est-ce participatif ?

Où?

Évitez les lieux-dits. Quand je me suis installée à la campagne, je voyais des affiches avec juste le nom du lieu, sous-entendu que tout le monde connaissait où c’était ! Mettez-vous à la place d’une personne qui ne connait pas. Indiquez l’adresse. Selon l’événement, vous pouvez indiquer la commune en plus grand, le nom du lieu, et enfin l’adresse (du plus général au plus précis)

Quand?

Heures, date…Il y a plusieurs façons d’indiquer la date (en toutes lettres, en numéro), c’est un peu en fonction de la place disponible sur le document. N’oubliez pas d’indiquer l’année, même en plus petit sur le bord du document. Si vous mettez votre annonce sur le Web, elle risque d’y rester longtemps. C’est désagréable d’avoir envie d’aller à un évènement et de découvrir qu’il a déjà eu lieu !

Pourquoi?

Celui-ci n’est pas obligatoire, mais il peut être important d’annoncer clairement le but et la raison de l’activité : pour la sortie d’un nouvel album, pour récolter des fonds, pour présenter une nouvelle collection, un nouvel outil pédagogique… On peut également retrouver le détail de l’activité.

Comment ?

Indiquez les modalités pratiques. Une réservation est-elle nécessaire ? Qui contacter ? Est-ce gratuit ou payant ? Indiquez également des petits détails qui pourraient faire sauter les réticences : parking facile, accès PMR, possibilité de manger végé…

 

 

La règle des 5W appliquée
La règle des 5W appliquée

Testez la compréhension des informations

Les informations indispensables ressortent-elles bien? La lecture est-elle facile? Si vous retrouvez 2 fois une information : simplifier.

Testez votre support : montrez-le à des personnes qui découvrent votre activité, demandez-à votre testeur ou testeuse de le lire attentivement, ensuite reprenez le support et demandez ce qu’il·elle a retenu

Si vous avez beaucoup d’informations, essayez de simplifier également en regroupant et en utilisant la même tournure de phrase pour les présenter. Utilisez les listes et les énumérations plutôt que des phrases complètes.

 

Bon à savoir

📌 Il n’y a pas un ordre précis à respecter. Les 3 informations principales “quoi, quand et où” doivent être facilement repérables sur le document.
📌 Supprimez le superflu et allez à l’essentiel. Vous aurez l’occasion d’en parler dans les posts sur vos réseaux sociaux ou votre lettre d’info.
📌 Collez un post-it sur votre bureau pour ne pas oublier 🙂
📌 Mettez-vous à la place d’une personne qui ne vous connait pas du tout.

 

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Demander un devis d’impression

Demander un devis d’impression

Cet article est la suite de l’article “Faire imprimer ses supports de communication“. Avant de demander un devis d’impression, mettez à plat vos besoins, votre budget, vos désirs et vos contraintes.

Toutes les imprimeries n’impriment pas tout ! S’il s’agit d’un format classique, pas de problème. Avec un format plus spécifique, une impression spéciale, des découpes, il faut s’assurer que l’imprimeur·euse va pouvoir fournir le service. Ils et elles sont là aussi pour vous conseiller, donc n’hésitez pas à leur demander quel papier, support conviendrait le mieux à votre projet.

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Ce que nous allons voir aujourd’hui :
  • Les infos importantes à mentionner pour pouvoir comparer les devis
  • Comparer les devis

Les infos pratiques à mettre dans le devis d’impression

Afin de faire votre demande de prix, voici une check-list utile pour ne rien oublier.

  • Nom du projet : donner un nom parlant, pas trop technique et spécifiez le type de document (carnet, dépliant, affiche…)
  • Nombre d’exemplaires
  • Dimensions du format fermé si c’est un carnet, un dépliant : horizontal, vertical – Indiquer la largeur X la hauteur
  • Dimensions du format ouvert ou à plat (pour les dépliants, les livrets…).
  • Nombre de pages : vous pouvez indiquer 4 pages de couverture et X pages intérieures ou le nombre total de pages (couverture et intérieurs)
  • Pages de couverture : grammage du papier, choix du papier
  • Pages intérieures idem
  • Impression Recto/verso ou recto uniquement
  • Couleur : Quadrichromie (en couleur) ou Noir et Blanc
  • Les finitions : Un vernis sélectif, une lamination, un gaufrage, … Attention, les finitions rallongent les délais de livraison et font augmenter le budget.
  • Façonnage : de quelle manière les pages seront reliées s’il s’agit d’un carnet? Des agrafes, des spirales (Wire-o)…? Faut-il des découpes spéciales ? Un pliage en particulier ?
  • La livraison : comment voulez-vous que les documents soient livrés ?
  • Adresse de livraison ou enlèvement à l’imprimerie – précisez s’il y a une heure particulièrement, si c’est à l’étage, un jour à éviter…
  • Date souhaitée

Je vous renvoie à l’article précédent pour savoir quand envoyer sa demande de prix

Comparer les devis d’impression

Lister les différentes informations de chaque devis pour repérer les différences.

Est-ce bien le même papier, la même technique d’impression ?

Quand je dois comparer, je fais un tableau. Cela me permet de mieux voir les éléments identiques et les autres éléments différents.

Et, surtout, mettez le service à la clientèle comme argument de choix.
Cela n’a pas de prix 🙂

Bon à savoir

📌 Prévoyez assez tôt la demande de devis.
📌 N’oubliez pas les délais d’impression. Ils se rallongent s’il y a une finition particulière à faire.
📌 En Belgique, les ouvrages imprimés sont soumis au taux réduit de TVA de 6%, (pas les supports publicitaires).

 

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Faire imprimer ses supports de communication

Faire imprimer ses supports de communication

Faire imprimer ses supports de communication, ce n’est pas seulement demander un devis, choisir le prix le moins élevé et envoyer ses fichiers.

Imprimer un support

Vos documents sont prêts. Vous ne savez pas à qui vous adresser. Vous tapez dans votre moteur de recherche “imprimeur + nom de votre région”. Et puis vous envoyez vos devis.

➔ Vous n’avez jamais de réponse.
➔ Vous avez une réponse, mais vous ne comprenez rien à ce qui est écrit.
➔ Vous avez plusieurs réponses avec des différences de 500€.
➔ Vous téléphonez et tombez sur un mec bourru, le son de sa voix est recouvert par les bruits des machines. Vous ne captez rien.

Avouez, ça vous est déjà arrivé non ? Et voilà comment toute une profession récolte une mauvaise réputation.

Hors, il existe des imprimeries à l’écoute, qui vous accompagnent, qui vous conseillent et qui sont là pour vous aider ! C’est pas beau ça?

Voici quelques pistes pour mieux communiquer avec les personnes travaillant pour l’impression. J’ai eu envie d’écrire cet article suite à un webinaire donné par Cloitre imprimeur qui prône un travail collaboratif entre vous, le ou la graphiste et l’imprimerie. Et je trouve cela génial ! Je vous conseille vivement d’aller voir sur leur site.

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Ce que nous allons voir aujourd’hui :
  • Les 2 techniques principales d’impression
  • Comprendre la chaine graphique
  • Le devis : quand faut-il le faire ?
  • Questions utiles à se poser

Faire imprimer : 2 techniques principales

L’impression Offset

L’offset feuille : des grandes feuilles (8 formats A4 par feuille) qui rentrent une à une dans la machine, mais ça va très vite !
L’offset rotative : le papier est sous forme de bobine, qui se déroule au fur et à mesure

Pour l’impression offset, l’image est décomposée en 4 couches de couleurs : CMJN (cyan, majenta, jaune et noir).

Pour imprimer en offset, il faut créer des plaques (4 couleurs = 4 plaques). L’encre se dépose sur la plaque, ensuite sur la feuille. Il faut déterminer la quantité d’encre et faire des tests.

Il faut “caler” la machine. Cela prend du temps et un grand nombre de feuilles part en test pour l’impression. C’est en partie pour cela que l’offset coute plus cher que l’impression numérique.

L’impression offset est utilisée pour les très grands tirages.

L’impression numérique

Aussi nommée toner ou HP indigo. Convient mieux pour les petits tirages (500 exemplaires). Il n’y a pas de plaque ni calage, c’est donc moins cher. La première feuille qui sort est la bonne impression. L’inconvénient est que l’encre reste en surface, elle ne s’imbibe pas dans le papier. En cas de pliures, cela peut laisser des traces. L’impression peut s’abimer sur les couvertures. Je l’ai malheureusement vu pour certaines impressions : affiches pliées, couverture de carnet qui s’abiment avec les frottements.

Il existe également toute une série d’impressions plus particulières : sublimation, flexographie, sérigraphie…

Comprendre la chaine graphique

➔ Envoie du fichier par le·la graphiste, ou par vous.
➔ Pour l’offset, passage en prépresse pour un essai (pas pour le numérique). Réalisation d’un bon à tirer : BAT aussi nommé bon à signer, ozalyd. Possibilité de faire une maquette en blanc (un blanco) pour les formats particuliers.
➔ Uniquement pour l’offset : réalisation de la plaque
➔ Impression
➔ Finitions : vernis, lamination…
➔ Façonnage : pliage, reliures…
➔ Conditionnement
➔ Expédition, livraison

Je donne souvent sur mes devis l’option “suivi de l’impression”. Ce sont toutes ces étapes qui sont demandées, suivies. Le bon à tirer est vérifié, mais la validation finale reste sous votre responsabilité.

Le devis : quand faut-il le faire ?

L’impression et la réalisation graphique sont liées, le mieux est donc d’avoir un contact avec l’imprimeur·euse avant de commencer la phase graphique. Dans un premier temps, c’est intéressant de faire un brainstorming avec le·la graphiste, afin de se pencher sur tous les éléments.

⭐ Dans un deuxième temps, on affine en voyant ce qu’il est possible d’avoir selon le budget et l’utilisation. Il n’est pas rare de devoir adapter le devis d’impression. Demandez toujours plusieurs devis à plusieurs endroits. Mais attention, prenez en compte le prix mais aussi le service clientèle.

⭐ Un autre conseil : toutes les imprimeries n’impriment pas tout ! Si vous avez un support particulièrement grand par exemple, vérifiez si elles ont les bonnes machines pour l’imprimer.

Il est possible de demander un devis “inversé”, c’est-à-dire, demander ce qu’il est possible de faire en fonction de votre budget défini.

Attention, comme partout, les prix du papier et de l’impression ont fortement augmenté. Une bonne raison de plus de n’imprimer que ce qui est nécessaire et de façon responsable.

Pensez à l’impression au tout début du projet. La forme finale pourra être adaptée ou modifiée si besoin.

Enlever 5 mm dans un format spécial peut complètement changer le nombre de feuilles de papier nécessaire. Choisir un grammage légèrement inférieur peut réduire considérablement vos frais d’envoi.

Questions utiles

📌 Comment sera utilisé/diffusé votre projet ?
📌 Quelle est votre enveloppe budgétaire ?
📌 Quelles sont les possibilités techniques ?  > demandez à l’imprimerie, le·la graphiste
📌 Quelle imprimerie pourrait répondre à votre besoin ? A quel prix ?
📌 Avez-vous besoin d’un suivi imprimeur ? Le la graphiste peut s’en charger (à signaler pour le devis graphisme).

Un projet ?

Contactez-moi pour me parler de votre projet et voyons ensemble comment nous pouvons y travailler.

Un premier rdv est sans engagement!

le falc, qu’est- ce que c’est ?

le falc, qu’est- ce que c’est ?

J’ai déjà abordé l’inclusivité dans la communication avec l’écriture inclusive et la communication non genrée. L’inclusivité ne concerne pas seulement le fait de s’adresser à tous les genres.

La communication Falc est spécialement conçue pour les personnes ayant un handicap intellectuel, mais pas uniquement. Elle est aussi conçue pour les personnes qui ont des difficultés à lire le français ou à assimiler des informations, les personnes âgées…

J’adore la langue française, j’adore écrire, mais je suis toujours impressionnée par les tournures de phrases alambiquées dans les communications officielles, les guides d’utilisation, les communications purement informatives, les règlements.

Falc facile et à lire et à comprendre logo belgique

C’est quoi?

C’est une marque de machines agricoles, mais ce n’est pas le sujet ici.

Falc : FAcile à Lire et à Comprendre

La méthode Falc permet de simplifier un texte et de le rendre plus accessible. Les informations sont plus simples, plus claires, sont plus facilement comprises.

Cette méthode consiste à :

  • appliquer des règles : utiliser des  mots courants, des phrases courtes, des pictogrammes,
  • organiser les textes, clarifier de la mise en page, utiliser des polices de caractères simples, faire attention aux contrastes des couleurs
  • aller à l’essentiel de l’information
  • tester les textes (répéter très vite ces 3 mots haha) avec les personnes concernées

Il s’agit donc d’un langage qui facilite la lecture et la compréhension. En 2009, l’Europe s’est engagée dans le Falc pour réduire la fracture sociale (oui 2009 tu lis bien). Personnellement, la première fois que je suis tombée sur un document Falc dans un lieu public en France (un musée) remonte… à cette année ! En parlant autour de moi, j’ai réalisé que peu de personnes connaissait cette méthode.

Le service Falc s’occupe des communications écrites (texte, mise en page) de différents supports, ainsi que des communications orales (conférences, traductions…)

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activites-citoyennes-volontariat-2

Exemple de mise en page avec la méthode Falc
La mise en page a été réalisée par l’association

Comment reconnait-on un document Falc

Vous pouvez confier au service Falc de votre région vos documents.

Une fois validée, votre communication peut s’orner du logo européen FALC.

C’est qui ?

En Belgique, contactez l’asbl Inclusion.

En France : le groupe MalecotUnapeiNous Aussi

En Europe : Inclusion Europe

Le prix

En Belgique, le prix indiqué sur le site falc.be varie de 39€ à 69€ la page (relecture, adaptation et mise en page compris).

Pour l’interprétation le prix est de 64€/heure.

Pour voir des exemples de réalisation : https://www.falc.be/#outils

Inktober 2022

Inktober 2022

Cela fait plusieurs années que je participe à l’Inktober. J’aime bien ce challenge. J’aime bien les challenges en règle générale, c’est un fait. Le challenge VendrediIllu m’a remotivée à illustrer.  C’est parfois en s’obligeant à faire quelque chose que l’on y arrive.

Le concept est simple. Une liste de 31 mots est mise à disposition et chaque jour, chacun·e est invité·e à dessiner selon ce mot. Jake Parker, dessinateur lui-même, est à l’initiative de ce projet. Il publie la liste officielle.

Initialement, le dessin doit être réalisé à l’encre, sans croquis. Mais chacun fait ce qu’il veut finalement ! Et les listes se multiplient selon différentes thématiques.

Cette année, je n’étais pas très inspirée par la liste et je voulais me diriger vers une liste alternative. N’ayant pas trouvé ce que je cherchais, je me suis dit que j’allais faire ma propre liste.

J’ai pris le thème des saisons : une saison par semaine, 5 illustrations par semaine, repos le week-end et une illus bonus sur Halloween. La première semaine s’est très bien passée et j’ai bien tenu le rythme et puis c’est devenu de plus en plus difficile jusqu’à la dernière semaine où je n’ai réalisé que 2 illustrations sur 5. Mais peu importe ! Inktober est un jeu où l’on gagne à chaque fois :-).

 

Voici ma liste :

 

Ma liste Inktober

Inktober semaine 1 : l’automne

Inktober l'automne
Inktober l'automne
Inktober l'automne
Inktober l'automne
Inktober l'automne

J’avais préparé les croquis la semaine précédente et j’avais une illustration finie d’avance. Je n’avais donc pas de recherches à faire. je devais “seulement” coloriser tout en écoutant de la musique ou des podcasts ! Sans stress.

J’ai commencé à tester des nouvelles textures en scannant des livres et des morceaux de tissus et en les intégrant dans l’illustration (#cocooning et #chocolat chaud).

J’ai également testé d’autres brush (pinceaux) dans Photoshop. J’ai beaucoup aimé refaire des dégradés et des textures alors que normalement, pour les commandes, je colorie beaucoup en aplats (couleur uniforme).

Inktober semaine 2 : l’hiver

Inktober : l'hiver
Inktober : l'hiver
Inktober : l'hiver
Inktober : l'hiver
Inktober : l'hiver

Je n’ai vraiment pas l’habitude de dessiner des animaux, et me voilà avec un ours et un pingouin à illustrer !

Celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont eu l’occasion de suivre la petite histoire sur les manchots et les pingouins qui sont couramment confondus. Grâce à ce pingouin, j’ai découvert les givrés de Pôles.

J’étais plus inspirée pour cette série, car mon objectif était d’essayer de faire des illustrations pour imprimer des cartes postales pour les fêtes (elles seront bientôt disponibles).

Une petite coquille dans l’illustration #guirlande : à trop zoomer pour faire les détails, je ne me suis pas aperçue de suite que je lui avais fait 2 mains gauches ! J’ai rectifié depuis !

Inktober semaine 3 : le printemps

Inktober le printemps
Inktober le printemps
Inktober le printemps
Inktober le printemps
Inktober le printemps

Je n’ai pas réussi à suivre le rythme d’une illustration par jour, mais au final, j’ai fait les 5 illustrations. Dans un mood automnale, ce n’est pas évident d’utiliser les couleurs peps du printemps ! 

Ici, je me suis lâchée en m’éloignant parfois du sujet avec une représentation moins terre à terre.

Inktober semaine 4 : l’été

Inktober : l'été
Inktober : l'été

Tant pis ! Seulement 2  illustrations pour l’été 🙂 Je n’ai pas réussi à faire mieux. Pour mon excuse (bidon) il faut préciser que c’était une semaine de vacances scolaires et mes filles étaient à la maison. J’ai passé mon travail en priorité et le soir, j’avais souvent la flemme de rallumer l’ordinateur.

31 octobre : Halloween

Inktober : halloween

Je voulais absolument faire celle-ci pour être synchro avec le calendrier. Je n’avais pas trop d’idée en tête et l’illustration a évolué au fur et à mesure. Elle n’est pas finie, je m’y attarderai un peu plus tard pour la fignoler et y ajouter des détails.

Le bilan

  •  18 illustrations au lieu de 21, mais ce n’est pas si mal, surtout quand on sait qu’à côté d’Inktober j’ai réalisé d’autres illustrations pour des cartes de vœux de fin d’année.
  • Je suis vraiment contente d’avoir réussi à réaliser des illustrations personnelles. Depuis deux ans, j’avais réellement du mal à réaliser autre chose que des illustrations sur commande. La situation a fait que je me suis réfugiée dans le travail et que je n’arrivais pas exprimer ma créativité.
  • Un peu de fatigue se fait sentir à la fin de ce challenge avec beaucoup trop de temps passé devant l’ordinateur. Si on compte une moyenne d’1h30 par illu, le tout m’a pris + de 27h (je ne parle même pas du temps passé pour la publication et la diffusion).

Quelques semaines après, j’ai fignolé les détails des illustrations pour en envoyer plusieurs à l’impression.

Vous pouvez retrouver les cartes postales dans la boutique.

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